mercredi 26 août 2015

Mon oeil au spectacle (3)

Daniel Mille : il est  tango, tango, et il a Astor Piazzola dans la peau !
(Parfum de Jazz, La Garde Adhémar 22 août 2015, en présence de la petite fille, enthousiaste, du grand compositeur argentin)

https://youtu.be/SEFycZu5n_g

vendredi 21 août 2015

Variations jardinières (2)

Instant de grâce aux jardins d'Erik Borja (26 600 Beaumont-Monteux) .
Au bord du plan d'eau du jardin bouddhiste, le soleil, en caressant le lotus, métamorphose notre regard curieux en admiration contemplative.

mercredi 19 août 2015

jfb-Leurzyeux (4) : André Malraux

Ce détail d'une photo d'Irving Penn, (Espace Méjean, Arles), nous interroge sur ce qui peut bien faire un regard ?
Celui-ci est célèbre et ne saurait être confondu avec aucun autre, et cela ne semble pas tenir uniquement à cette célébrité ; à quoi donc cela peut il bien tenir ?

A cette acuité ?, cette profondeur ?, cette intensité ? très certainement !

Mais utiliser ces mots c'est déjà exprimer que cela ne vient pas seulement de l'image plane constituée d'un iris et d'une pupille sur fond blanc de cornée, sinon tous les regards seraient profonds, mais aussi d'un agencement très particulier des lignes de la paupière supérieure, de la longueur des cils, de la distance entre le cercle de l'iris et la paupière inférieure, mais encore et (peut être surtout pour André Malraux ) des rides impressionnantes, qui soulignent et appuient le regard de cet œil, qui est l’œil droit !
 
En plus de tout ça, un poing, appuyé comme un coup (de poing) et une mèche rebelle à l'arrière du crâne et ça y est "le regard total" est en place.

Ce qui m'épate encore plus à la vue de cette étonnante photo, c'est qu' elle me fait entendre la voix, aussi unique et remarquable que le regard, de cet homme exceptionnel ! et chez lui, pour le regard, un seul œil suffit : le droit.

Mais cette réflexion ne peut pas être la dernière : ne démontre-elle pas que l'on ne peut s'en tenir qu'à des éléments visuels décelés et rapprochés pour constituer un tout qui serait le regard . Regardons la une dernière fois cette photo.
Le regard ne viendrait il pas, encore plus sûrement, de ce que les théâtreux appellent l'"intention" ?

(Dans un premier temps, je ne pensais pas en choisissant de publier cette photo, consacrer un article au "regard" mais à la phrase célèbre que Malraux (n')aurait (pas)prononcée : "le XXI ème siècle sera religieux ou ne sera pas !". Lire à ce sujet l’article passionnant que lui a consacré Frédéric Lenoir en 2005 : http://www.fredericlenoir.com/editos-monde-des-religions/malraux-et-le-religieux/)

samedi 15 août 2015

Mon oeil sur les inégalités (2)



La fraude aux prestations sociales est de 1 %, celle de l’impôt sur les Sociétés de 24 %,
celle de l'impôt sur le revenu de 35 % (1)

  
(1)Source ATD Quart Monde : "En finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté".ed. 2015

(Publicité B&B ; le "Ooh!Vouiiiii" est de mon œil)

jeudi 13 août 2015

Mon oeil en travaux

Groupe de sacs à gravats bicolores, surpris par mon œil, en pleine (et grave) méditation, sur "l'importance du vide" (selon les préceptes de la philosophie taoïste comme chacun sait), avant leur départ pour la déchetterie la plus proche.

dimanche 9 août 2015

Rencontres d'Arles 2015 : Où est la photo ? (1)

Réponse 1 : Il n'y a là qu'une photo ; celle que mon œil a prise, vers l'extérieur,  à travers une des fenêtres de l'atelier de la SNCF où a été installée l'expo "15". On peut y constater l'avancée des travaux du futur site de la fondation Luma.
Réponse 2 : Là, il y a au moins 2 photos : celle qui est exposée et représente un singe et celle que mon œil a faite, et qui inclut dans l'angle haut à droite de la première photo, le reflet d'une fenêtre donnant sur l'extérieur.(il m'amuse de penser que si je ne venais pas de donner cette explication sur le reflet, on pourrait croire qu'il y a une troisième photo, collée dans l'angle haut à droite de la première et représentant un chantier; cela obligerait alors à se demander pourquoi un tel collage de la part du photographe ?).
Réponse 3 : En apparence deux photos, celle qui est exposée et celle que j'en ai faite en utilisant le même procédé de l'inclusion d'un reflet, mais cette fois, intérieur à la salle d'exposition : une rampe lumineuse accrochée au plafond. En réalité, il y en a au moins trois : En effet le photographe ukrainien a utilisé une vieille carte postale, du temps de l'URSS, qu'il a malicieusement détournée, ce qui en fait même une quatrième !
Réponse 4 : Là aussi deux photos : celle de l'artiste exposé et ma photo de sa photo. Mais en plus, il y en a d'emblée une troisième : celle de l'arbre qui se trouvait derrière moi et se reflétait dans le cadre exposé et puis il y a là aussi le reflet de la vue au dehors et celui de ce visiteur qui prend la "vedette" à la photo exposée,(une autre carte postale que celle utilisée pour la précédente photo), du fait qu'il est plus visible qu'elle : alors combien de photos ?

jeudi 6 août 2015

Mon oeil sur les devantures

En voilà une que n'est pas près de détrôner dans mon cœur, tous les essais "culture" de nos Leclerc et autres super "U" qui ont  commencé, en s'inspirant de leur propre "culture", de vous proposer le troisième livre offert pour l'achat de deux ! (vous pourriez ainsi choisir par exemple un "Ah si y avait pas ma fille" de J.M Lepen, et "les gaucheries de ma gauche" par François Hollande et vous  offrir "Le capital "de Karl Marx, ou le dernier Larrouturou)
Quelle chance de voir survivre une si belle boutique, adossée à une ogive, et flanquée de ces deux étranges portes, l'une au claustra vert évoquant comme une récup peinturlurée de porte de prison ou d'abbaye médiévale, l'autre hésitant encore entre la Belle époque et le Napoléon III, et puis ce rouge qu'aucun boucher n'oserait plus arborer !
Vous avez dit modernité ?
Et cette "inette", qui a perdu son "G", ne vous fait elle pas de la peine, à ne pas savoir que mettre sur ce mur blanc et devoir solder ses robes pour que l'on se décide enfin à se marier.
 Là, il y a plus d'idées quant à la déco, chez Monsieur Merle, plombier, qui évoque avec son perroquet -  l'a-t-il fait exprès ? -  le célèbre sketch de Fernand Reynaud, auvergnat comme lui : "qui c'est ?"...
Mac Dil, un magnifique "Mac do" du pauvre de centre ville.
Quant aux dernières,
elle ne sont pas de Mon œil mais de celui de Jacques P., fervent et assidu visiteur de notre blog.

mardi 4 août 2015

Mon oeil sur les inégalités (1)

Anniversaire : 4 août 1789 : Abolition des privilèges
 
Pour éradiquer la misère en France, il faudrait 20 MM € par an (à rapprocher des 15 MM € par an de cadeaux fiscaux aux plus riches depuis 2 000) ! L'effort de la France la place au 7ème rang européen ; sa dette provient de la faiblesse de ses recettes fiscales pas de ses dépenses.(1)

(1)Source ATD Quart Monde "en finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté".

(Publicité B&B ; le "Ooh!Vouiiiii" est de mon œil)