lundi 30 juin 2014

Transblogs (9) avec "Oui mais moi"

Une bibliothèque dans les arbres ! Y a pas besoin d'être "baron perché" pour en rêver !

jeudi 26 juin 2014

Transblogs (8) avec "Jardin d'ombres"



Poème souhaité, si inspiration.

Proposition :

La petite rivière, échevelée
s'échine,
à remonter à la source,
de quand elle était ruisseau.

Ses berges, de marbre,
ignorent ce dessein, et dessinent,
en creux,
l'empreinte de l'eau.

Les fougères font le lit 
à cette quête insensée,
et froissent leur vert 
à la lumière dorée.

jfb

lundi 16 juin 2014

Anniversaire : 16 juin 1869

 Fusillade du Brûlé


La fusillade du Brûlé eu lieu le 16 juin 1869 au lieu dit « le Brûlé » à La Ricamarie près de Saint-Étienne.

Il y a 145 ans à proximité de ce chevalement du puits de Caintin, lors d'évènement de révolte de la part des mineurs une fusillade déclenchée par la troupe et des coups de baïonnette faisaient 14 morts


Je ne sais si l'anniversaire donnera encore lieu à une quelconque commémoration officielle pas cette année en tous cas !
En revanche des graffitis anonymes continuent d'y honorer ces 14 morts


Au mois de juin 1869, un mouvement de grève général touchait l'ensemble des mines du bassin. Les mineurs grévistes demandaient alors augmentation des salaires, la journée de huit heures et la mise en place de caisses se secours indépendantes des compagnies.

Le 16 juin au puits de l'Ondaine à Montrambert, depuis le matin plusieurs groupes de mineurs avaient tenté de s'opposer, à plusieurs reprises, au chargement d'un convoi de charbon destiné aux aciéries du groupe Holtzer, alors sous la direction de Pierre Frédéric Dorian, riche industriel républicain, nouvellement élu député de la Loire.

A 14 H, un groupe constitué d'une centaine de mineurs se présenta à nouveau, entrainant alors l'intervention du détachement du 17e régiment d'infanterie. La manœuvre d'encerclement conduite par le capitaine Gausserand aboutit à l'arrestation d'une quarantaine de mineurs.

La troupe devait alors amener les captifs vers la prison de Saint Étienne, à Valbenoîte. Soucieux d'éviter de traverser La Ricamarie, Gausserand préféra emprunter un itinéraire passant près du puits Caintin.

Au lieu dit « le Brûlé », la troupe fut confrontée à un rassemblement de parents et amis des mineurs interpellés, dont Michel Rondet, tentant de s'opposer à leur passage. L'armée répondit par une fusillade et des coups de baïonnettes qui feront quatorze morts (dont un bébé de seize mois) et de nombreux blessés graves.
 
 Le conseil municipal de Saint-Étienne demandera officiellement l'éloignement du régiment responsable, le troisième de Ligne, mais le pouvoir impérial de Napoléon III donnera raison à l'armée contre les mineurs et fera destituer le conseil municipal. 

Lors du jugement, rendu le 7 août de la même année, soixante-deux condamnations à la prison ferme tomberont pour les mineurs et leurs proches, allant de quinze jours à quinze mois, mais tous seront amnistiés le 15 août par ordonnance impériale. 

Aucune charge ne sera retenue en revanche contre les soldats et le capitaine Gausserand, responsable des opérations, sera même décoré solennellement.
L’événement connut un retentissement national.

et sur place, celles qui "se mêlent de tout",(voir de précédentes parutions)...

...ne pouvaient pas manquer de le faire, ici aussi !
(Source Wikipédia)


jeudi 12 juin 2014

Feuilleton imagé (1) Troisième épisode

Si vous parvenez sur ce blog à cette endroit, et si vous voulez comprendre l'histoire qui y est racontée rendez vous d'abord à l’antépénultième  parution : Feuilleton imagé (1) Premier épisode, puis à la précédente : Feuilleton imagé (1) Deuxième épisode.

 ...et de m’intéresser de prime abord à ces animaux, malades, d'on ne savait quelle peste ; je me rendis donc
mais là je ne pus que constater l'étendue des dégâts :
les vaches étaient devenues folles  !
Mais ça tout le monde le savait et je devais découvrir pourqu'
je me rappelais alors combien parmi les animaux qui nous étaient proches, les chats avaient plus que tout autre, cette réputation, un peu sulfureuse, (proche de la mienne me disais-je parfois) de naviguer entre deux mondes, celui de la clarté et celui du sombre, celui du jour et celui de la nuit (où ils savaient voir disait-on), celui du bon et et celui du diabolique, à l'image de cette apparente langueur ensommeillée, qu'ils transformaient brusquement en terribles colères ; je me rendais donc, dès potron- minet du deuxième jour, au chemin qui portait son nom :
il m'attendait sur son mur-divan dans une attitude dont je ne savais, a priori s'il fallait l'interpréter comme bienveillante ou chat-fouine
après un long silence, et un bâillement ennuyé, il me fit savoir que ma réussite tiendrait à l'explication, pour son espèce, de ces hécatombes printanières que l'on avait dû déplorer cette année.
 Auparavant, me feula-t-il, les chasses aux oiseaux (peu méfiants tant ils engloutissent, à cette saison, autant de nouvelles baies, fruits et pousses diverses) étaient  suivies, pour les chats, de tels festins que cela nécessitait de se lustrer les moustaches plusieurs fois par jour (nouveau bâillement à cette évocation).
Or  en cet an de malheur, elles s'étaient transformées en un véritable cauchemar, les chasseurs eux même, étaient pris de fièvres fulgurantes et emportés dans d'atroces souffrances.
...à suivre

samedi 7 juin 2014

Feuilleton imagé (1) Deuxième épisode

Si vous parvenez sur ce blog à cette endroit, et si vous voulez comprendre l'histoire qui y est racontée, rendez vous d'abord à la parution précédente : Feuilleton imagé(1) Premier épisode

Alors, me disant qu'il ne fallait rien négliger je me rendis aussi
pour y élever quelques prières à la divinité.
 Sans indulgence pour ma pauvre personne, les cieux restèrent cois.
Aussi, afin de tenter encore, d'avoir en main au moins quelques atouts que je jugeais nécessaires à la réussite de ma mission, je partis en campagne pour consulter là-bas quelques oracles de ma connaissance, et en tout premier lieu celui du cœur de l'arbre
puis le "borgne des bords de pierres"

Je ne parvins pas, là non plus, à l' interprétation de leurs messages, mais ils émirent des borborygmes dans lesquels s'étiraient, se succédaient et se chevauchaient des mots bien mystérieux : comme " basses rives" "merle",  et autres "homme de paille".

Pour faire bonne mesure je traversais en courant - il ne fallait pas trainer, car une journée venait déjà de s'écouler - la ...
Je crus d'ailleurs la voir sourire, déjà, quand au détour du bout de la rue, je  débouchais :
Là, j'eus beau, (mes oracles avaient bien cité l'oiseau siffleur), fouiller la rue dans tous ses soubassements et galetas, l’énigme restait sans réponses !
Après m'être fourvoyé,
puis
je décidais de reprendre les choses à leur début 
 ...à suivre

jeudi 5 juin 2014

Feuilleton imagé (1) Premier épisode

J'ai tout d'abord, le nez (et l’œil) en l'air, eu l'intention de proposer mes "plaques de rues" aux imaginations fertiles de l'atelier "alabrise" pour un transblog interactif, puis, ayant tenté de tremper moi même la plume dans cette idée voici ce qu'il en est résulté :
L'
était à l'ombre ; la chose se présentait décidément, et d'emblée, bien mal !
 On m'avait en effet, fait sortir de ma prison, mais pour me confier une difficile mission : celle de débusquer et révéler au grand jour, ce qui avait bien pu jeter un tel sortilège dans les murs de notre vieux village : tous les animaux mouraient brusquement et mystérieusement après de brèves mais terribles fièvres.
 Et peut être parce que j' habitais, quand on ne me jetait pas au cachot pour quelques menues raisons, une rue au nom peu banal :

 on m'avait donné trois jours !

Cela résultait certainement du manque d'imagination légendaire attribué à nos édiles et à la sagacité que l'on me prêtait volontiers, étant donné ma réputation un peu sorcière, et à une curiosité habituellement décriée, mais qui dans certaines circonstances devait être encouragée :
 le marché était le suivant :
 soit je trouvais le coupable ou la cause de ces morts subites qui avaient fait de la 
 un vrai désert, et je pourrai alors enfin aménager dans cette maison de la
 
que je convoitais depuis longtemps sans succès, (pour des raisons obscures qui devaient tenir à une crainte à mon égard et que l'on voudrait bien oublier si j'accomplissais ma mission).
 Sinon, m'avait-on dit, mon échec confirmerait les soupçons de "mauvais œil" que l'on m'attribuait parfois, et je serais dans ce cas, confiné à finir mes jours dans un cul de basse fosse situé au fond de l'
Tout cela avait de quoi m'inviter à ne pas trainer dans mon enquête et je commençais sans plus tarder à me donner quelques chances (parmi lesquelles j'espérais bien, si je réussissais, à conquérir enfin le cœur de la Denise, qui tenait guichet , près de la porte des remparts qui ceinturaient notre bourgade.
 Je m'empressais donc de réaliser quelques incantations et confectionner divers brouets divinatoires,
Je ne parvenais qu'a faire remonter quelques bulles à la surface de mes potions mais je ne sus les interpréter....
...à suivre