samedi 31 août 2013

"C'est un jardin extraordinaire !"

... que n'a pas connu Monsieur Trenet !
Il s’appelle Jean Elie, le prénom déjà n'est pas banal, et avant de vous laisser entrer dans son jardin il affiche une devise bien sentie : "vouloir gagner et savoir perdre" (nous avons autrefois joué tous les deux au foot, en équipe "réserve", et elle était à appliquer tous les dimanche... (notamment sa deuxième partie, si j'ai bonne mémoire )
Le jardin recèle quelques trésors, mais sa richesse tient surtout à toute la déco qui l'environne 
Les aubergines sont blanches et les tuteurs, coiffés d'une fleur de lys, sont bleu, blanc rouge,
mais le plus étonnant n'est pas là ; Jean Elie cultive aussi une passion modeste mais fière pour la mise en valeur des traditions agricoles
Son imaginaire et son art ne s'arrêtent pas là et son jardin est illustré aussi par ses passions, pour l'histoire d'abord, celle qui est oubliée en particulier, pour la pensée philosophique et bien d'autres choses qui le turlupinent :
 ("tu comprends, les gens ne savent pas "!) 
sous le patronage de Saint Fiacre, patron des jardiniers ...

et de sympathiques nains de jardins
Le premier a dû inspirer le choix de ces quelques "tables de sagesse",...

... et les autres, peut être, celui de ces sentences proverbiales :
Quelle belle leçon de patience aussi (chaque lettre est peinte au pochoir).
Oui ! Jean Elie, toi et ton jardin, avez bien mérité de figurer à l'almanach de la Drôme des curiosités !

jeudi 29 août 2013

mercredi 28 août 2013

Sans titre (10)

...mais pas sans jubilation !
"Ave Caesar ! qui champignoni te salutant "

mardi 27 août 2013

Prambanan Java, Indonésie (1)

"Prambanan, que les Javanais appellent aussi Candi Lara Jonggrang, est un ensemble de 240 temples shivaites, construits au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya du premier royaume de Mataram dans la région de Java central, à proximité de Yogyakarta. Wikipédia

Prembanan, un formidable bestiaire de de l'hindouisme, mais pas seulement

vendredi 16 août 2013

Arles : 44 èmes Rencontres : c'est quoi ce plaisir de la photo ?












Là, c'est tout bêtement de saisir en instantané, le plaisir de la photographie, le plaisir de celle qui la prend d'abord ; Même si photographier une photo c'est déjà se dire qu'on fait de la "sous-photo" ; mais prendre en photo celle qui fait de la sous photo, c'est de la photo de quel niveau ? et puis cette photo d'une photo de bouche grande ouverte, à l'envers, au bout d'un quai de planches, pas banal !? et ces lignes sur la robe, dont l'alignement reprend ,en couleur, un peu de celui du quai, lui en noir et blanc ?

















Là, c'est encore de la photo de photo (donc "sous photo" ?) mais le plaisir il est d'avoir déjoué le trompe l’œil au coin de cette rue et augmenté la collection des trompe l’œil à monoeil ! et puis ce petit air napolitain, en Arles !?









Ici le plaisir est triple :
1/ : s'être assis à une terrasse de café et, en levant la tête avoir décelé que l'on avait là un sujet de photo bien singulier (compter le nombre de fenêtres et de volets correspondants).
2 /: rapprocher cette photo de la précédente bien entendu !
3/ : imaginer les affres du propriétaire contraint de ne plus équiper ses fenêtres ou les raisons convoquées chaque jour à sa procrastination.
Là, c'est pratiquement inconscient au moment d'appuyer sur la gâchette mais on sent qu'on a quelque chose ;
C''est au "développement" que la chose se "révèle" : une belle image apposée à la vitrine de la boutique de Christian Lacroix que semble contempler le mannequin Kriss après avoir chaussé ses lunettes.
Et l'éternel plaisir des reflets et transparences avec en prime le regard, triste ? reconnaissant ? désespéré ? d'un homme noir, pour cette année "Arles in black"