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samedi 26 septembre 2015

Mon oeil sur les inégalités (4) penche à droite !

Expo : "The Heavens Annual report " de Paolo Woods et Gabriele Galimberti . Palais de l’Archevêché, Arles.

Voir aussi : "à la brise",( blog en lien avec" jfb-monoeil ") : parution du 1er août 2015 : "Londres : quand le phallique domine"

mercredi 19 août 2015

jfb-Leurzyeux (4) : André Malraux

Ce détail d'une photo d'Irving Penn, (Espace Méjean, Arles), nous interroge sur ce qui peut bien faire un regard ?
Celui-ci est célèbre et ne saurait être confondu avec aucun autre, et cela ne semble pas tenir uniquement à cette célébrité ; à quoi donc cela peut il bien tenir ?

A cette acuité ?, cette profondeur ?, cette intensité ? très certainement !

Mais utiliser ces mots c'est déjà exprimer que cela ne vient pas seulement de l'image plane constituée d'un iris et d'une pupille sur fond blanc de cornée, sinon tous les regards seraient profonds, mais aussi d'un agencement très particulier des lignes de la paupière supérieure, de la longueur des cils, de la distance entre le cercle de l'iris et la paupière inférieure, mais encore et (peut être surtout pour André Malraux ) des rides impressionnantes, qui soulignent et appuient le regard de cet œil, qui est l’œil droit !
 
En plus de tout ça, un poing, appuyé comme un coup (de poing) et une mèche rebelle à l'arrière du crâne et ça y est "le regard total" est en place.

Ce qui m'épate encore plus à la vue de cette étonnante photo, c'est qu' elle me fait entendre la voix, aussi unique et remarquable que le regard, de cet homme exceptionnel ! et chez lui, pour le regard, un seul œil suffit : le droit.

Mais cette réflexion ne peut pas être la dernière : ne démontre-elle pas que l'on ne peut s'en tenir qu'à des éléments visuels décelés et rapprochés pour constituer un tout qui serait le regard . Regardons la une dernière fois cette photo.
Le regard ne viendrait il pas, encore plus sûrement, de ce que les théâtreux appellent l'"intention" ?

(Dans un premier temps, je ne pensais pas en choisissant de publier cette photo, consacrer un article au "regard" mais à la phrase célèbre que Malraux (n')aurait (pas)prononcée : "le XXI ème siècle sera religieux ou ne sera pas !". Lire à ce sujet l’article passionnant que lui a consacré Frédéric Lenoir en 2005 : http://www.fredericlenoir.com/editos-monde-des-religions/malraux-et-le-religieux/)

dimanche 9 août 2015

Rencontres d'Arles 2015 : Où est la photo ? (1)

Réponse 1 : Il n'y a là qu'une photo ; celle que mon œil a prise, vers l'extérieur,  à travers une des fenêtres de l'atelier de la SNCF où a été installée l'expo "15". On peut y constater l'avancée des travaux du futur site de la fondation Luma.
Réponse 2 : Là, il y a au moins 2 photos : celle qui est exposée et représente un singe et celle que mon œil a faite, et qui inclut dans l'angle haut à droite de la première photo, le reflet d'une fenêtre donnant sur l'extérieur.(il m'amuse de penser que si je ne venais pas de donner cette explication sur le reflet, on pourrait croire qu'il y a une troisième photo, collée dans l'angle haut à droite de la première et représentant un chantier; cela obligerait alors à se demander pourquoi un tel collage de la part du photographe ?).
Réponse 3 : En apparence deux photos, celle qui est exposée et celle que j'en ai faite en utilisant le même procédé de l'inclusion d'un reflet, mais cette fois, intérieur à la salle d'exposition : une rampe lumineuse accrochée au plafond. En réalité, il y en a au moins trois : En effet le photographe ukrainien a utilisé une vieille carte postale, du temps de l'URSS, qu'il a malicieusement détournée, ce qui en fait même une quatrième !
Réponse 4 : Là aussi deux photos : celle de l'artiste exposé et ma photo de sa photo. Mais en plus, il y en a d'emblée une troisième : celle de l'arbre qui se trouvait derrière moi et se reflétait dans le cadre exposé et puis il y a là aussi le reflet de la vue au dehors et celui de ce visiteur qui prend la "vedette" à la photo exposée,(une autre carte postale que celle utilisée pour la précédente photo), du fait qu'il est plus visible qu'elle : alors combien de photos ?

samedi 11 octobre 2014

La madone du courage

A Malala Yousafzai (1)


Sur la porte de la cellule désaffectée
on avait accroché cette madone
 au regard comme perdu
inquiet, triste, dominé ?
Ses mains, aux  longs doigts
et maquillées,
la faisaient taire
une envie ? un désir ?
sa révolte ?
Au dessus,
des grilles hautaines et carcérales
rappelaient-elles celles d'un pont levis
qui aurait permis d'accéder
à l'envie ? au désir ?
à une révolte ?
mais le pont : interdit !
comme son regard,
qui lui, s'interdisait
 toute résignation.
Était -ce donc bien elle
la Madone du courage humble,
 exprimé sans la forfanterie
 qui lui est souvent associée par les hommes ?
Personne ne me l'a dit
mais c'est ce que mon œil
a vu.

(1) Je ne savais pas en préparant cette parution, à partir d'une photo faite aux Rencontres d'Arles, en août 2011, que le prix Nobel de la paix allait cette année être attribué à cette jeune Pakistanaise.


"L'adolescente pakistanaise Malala Yousafzay était «à l'école comme d'habitude» vendredi matin à Birmingham, en Angleterre, lorsqu'on lui a attribué le prix Nobel de la paix. Elle l'a reçu conjointement avec l'Indien Satyarthi. Le comité a insisté sur le symbole d'attribuer ce prix à une musulmane et à un hindou. Le 9 octobre 2012, la jeune Pakistanaise fut victime d'une tentative d'assassinat des talibans sur le chemin de son école, dans la vallée du Swat. Revenue à la vie dans un hôpital de Birmingham, Malala est depuis devenue la meilleure avocate mondiale de l'éducation des jeunes filles et de la lutte contre l'obscurantisme islamiste. Ce qui lui a valu de recevoir l'an passé le prix Sakharov du Parlement européen, et précédemment, le Simone de Beauvoir français, le prix international de la Paix des enfants néerlandais, et bien d'autres distinctions prestigieuses".  (extrait de l'article consacré par le Figaro à l'attribution du Prix Nobel)

mardi 5 août 2014

La larme à l'oeil (5)

Hé jieffebi !
"La larme à l’œil", n°5 ?!
Tu crois pas que tu vas ...
nous faire pleurer.
La larme à l’œil, n°5 ?!
C'est quoi cette collection?
de larmes ?
Toi, des larmes ?!
Chez toi, elles ne font que monter
aux yeux !
T'en ai jamais vu
verser même une seule !
qu'aurait pu être aussi grande
que le chagrin
que t'aurais dû avoir !

Chez toi, l'émotion ça mouille !
mais tout juste,
pour pas trop ...
tu sais même plus quoi .
Depuis qu'on t'as,
pleurnichard en culottes courtes
(y en avait même pour le dimanche des culottes courtes),
dit, répété et obligé :
"Un garçon ça ne pleure pas !"
et depuis t'as blindé.

Alors ?!

tu les envies,
ou tu les plains,
ceux qui peuvent chialer ?
en rouge ?
en bleu ?
en vrai !

samedi 26 juillet 2014

Trompe l’œil (3) : Ceci n'est pas une photo !

mais des centaines, des milliers ? de photos !
Vik Muniz (Brésil) Rencontres d'Arles (Église des Trinitaires)

mardi 15 juillet 2014

Rencontres d'Arles

Vous avez bien dit "rencontres" ?
Ah ! ben oui !!!

Cela se passait en 2013.

mardi 8 avril 2014

A maman





Cet enfant en prière,
tu l'avais collé au mur,
au dessus de mon lit.

Invitation ? initiation ?


Aujourd'hui,
Quelqu'un l'a collé
sur le mur,
que les Israéliens
ont érigé, en Palestine.

Indignation ou soumission ?

Le mur,
limite violente,
à la prière qui s'élèverait au delà ?
et qui resterait sourd
aux lamentations ?

Et celui

qui exauce les prières,

il est de quel côté,

du mur? 

mercredi 5 mars 2014

Beauté du diable ! (1)

Une chose était sûre, chaque fois que je tombais sur l'une de ces photos, et que je fouillais dans ce Dossier que j'avais baptisé "Couleurs : bleu",  je la trouvais belle, mais ne pouvais la rattacher à aucune des rubriques utilisées jusqu'alors pour les publier,
et puis je voyais bien que pour chacune d'elle, quelque chose que je ne pouvais définir me gênait  pour la faire connaître, même "sans titre" ! : ici c'était peut-être ce chewing-gum collé sur le trèfle !
Oui ! il y avait toujours quelque chose qui clochait : soit le sujet, trop pauvre, soit le cadrage, approximatif, ou une certaine beauté mais bien imparfaite ou contestable
et pourtant, ces couleurs, cette "reprise" involontaire des volutes de la céramique par le  vitrier, cette fois à Lisbonne, ou la solitude ce chien, posté à l'angle d'une rue du vieux Berlin, ça avait bien une certaine gueule, non ?
et ce Christ du Pilat, happé par les pylônes de l'EDF, je sentais que ça pouvait bien crier quelque chose d'intéressant ?
une constante commune, qui s'imposait à mon œil, mais quoi ?
Çà y est ! pensais-je tout à coup : tout ça n'est peut-être, bien, après tout !....
 que la recherche de ..... cette fois c'était sûr ... mais oui !!! de la beauté du diable !