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vendredi 4 juillet 2014

Feuilleton imagé (1) Quatrième épisode

Si vous parvenez sur ce blog, à cet endroit, et si vous voulez comprendre l'histoire qui y est racontée rendez vous d'abord aux Premier épisode de ce Feuilleton imagé (1) puis aux suivants.

Mes consultations préliminaires et le début de mon l'enquête, menée sur les territoires de ces premières espèces, ne me permettaient tout au plus que de constater quelques coïncidences funestes : le "mal" touchait des animaux, en tous cas trois espèces au moins, et la troisième, celle des oiseaux, pouvait sembler être à l'origine de celui qui avait frappé celle des chats . Je devais pousser mes investigations de ce côté et décidais donc de m’intéresser aux espèces de plume.

L'accueil en milieu poulailler
fut des plus glacial.
je décidais donc de partir en campagne ou je pensais pouvoir trouver, paradoxalement, un accueil plus civilisé.
Me dirigeant vers la rivière je sortis donc de la ville par la
Pour la deuxième fois, je me trouvais en lieu évoqué par mes oracles de bois et de pierre (deuxième épisode) . Dans cet espoir je pensais donc bien, trouver au bord de l'eau sauvage, une population plus avenante et moins imbue de son espèce que la poulaille, qui semble parfois porter sa domestication comme un trophée de noblesse.
Ma première rencontre, qui n'était pas de plume mais de poils, ne fut pourtant guère fructueuse 
A mon approche ils cessèrent  bien de brouter et m'écoutèrent avec grande attention, mais mes questions semblaient les traverser comme en passoire et ils ne surent en tout et pour tout, qu' annoner quelques hihans intraduisibles .

Je croisais, quelques minutes plus tard et en plein jour ( je voulus y voir un hasard bénéfique), le chef de la brigade de police des oiseaux de nuit, dont on m'avait dit qu'il devait s'être lui même investi d'une enquête  sur les morts animales inexpliquées; 
sa réputation de clairvoyance nocturne, allié à une rigueur  de raisonnement que son seul regard attestait,
devait lui avoir permis, pensais-je, d'avancer sur quelques hypothèses ;
 Il m’accueillit d'un chouette mais bien circonspect : "HOU LA LA" , puis répondant à mes questions, il se lança dans quelques claquements du bec où il semblait répéter  quelque chose comme : "TA KA TA KA, TA KA TA TA KE, ..."
  puis il cessa brusquement,
me tourna le dos, et s'envola dans un dernier hululement de fierté et de défi
à mon égard, :  "HOU LA LA, HOU LA LAA AL K! K ! ! ! "
J’attribuais cette nouvelle attitude courroucée et altière au fait qu'il pouvait  peut être, dans ces circonstances, me considérer comme une sorte de concurrent  .

Et le soleil poursuivait sa course vers son couchant du deuxième jour !
C'est alors que j'aperçus mon ami le héron

jeudi 12 juin 2014

Feuilleton imagé (1) Troisième épisode

Si vous parvenez sur ce blog à cette endroit, et si vous voulez comprendre l'histoire qui y est racontée rendez vous d'abord à l’antépénultième  parution : Feuilleton imagé (1) Premier épisode, puis à la précédente : Feuilleton imagé (1) Deuxième épisode.

 ...et de m’intéresser de prime abord à ces animaux, malades, d'on ne savait quelle peste ; je me rendis donc
mais là je ne pus que constater l'étendue des dégâts :
les vaches étaient devenues folles  !
Mais ça tout le monde le savait et je devais découvrir pourqu'
je me rappelais alors combien parmi les animaux qui nous étaient proches, les chats avaient plus que tout autre, cette réputation, un peu sulfureuse, (proche de la mienne me disais-je parfois) de naviguer entre deux mondes, celui de la clarté et celui du sombre, celui du jour et celui de la nuit (où ils savaient voir disait-on), celui du bon et et celui du diabolique, à l'image de cette apparente langueur ensommeillée, qu'ils transformaient brusquement en terribles colères ; je me rendais donc, dès potron- minet du deuxième jour, au chemin qui portait son nom :
il m'attendait sur son mur-divan dans une attitude dont je ne savais, a priori s'il fallait l'interpréter comme bienveillante ou chat-fouine
après un long silence, et un bâillement ennuyé, il me fit savoir que ma réussite tiendrait à l'explication, pour son espèce, de ces hécatombes printanières que l'on avait dû déplorer cette année.
 Auparavant, me feula-t-il, les chasses aux oiseaux (peu méfiants tant ils engloutissent, à cette saison, autant de nouvelles baies, fruits et pousses diverses) étaient  suivies, pour les chats, de tels festins que cela nécessitait de se lustrer les moustaches plusieurs fois par jour (nouveau bâillement à cette évocation).
Or  en cet an de malheur, elles s'étaient transformées en un véritable cauchemar, les chasseurs eux même, étaient pris de fièvres fulgurantes et emportés dans d'atroces souffrances.
...à suivre

samedi 7 juin 2014

Feuilleton imagé (1) Deuxième épisode

Si vous parvenez sur ce blog à cette endroit, et si vous voulez comprendre l'histoire qui y est racontée, rendez vous d'abord à la parution précédente : Feuilleton imagé(1) Premier épisode

Alors, me disant qu'il ne fallait rien négliger je me rendis aussi
pour y élever quelques prières à la divinité.
 Sans indulgence pour ma pauvre personne, les cieux restèrent cois.
Aussi, afin de tenter encore, d'avoir en main au moins quelques atouts que je jugeais nécessaires à la réussite de ma mission, je partis en campagne pour consulter là-bas quelques oracles de ma connaissance, et en tout premier lieu celui du cœur de l'arbre
puis le "borgne des bords de pierres"

Je ne parvins pas, là non plus, à l' interprétation de leurs messages, mais ils émirent des borborygmes dans lesquels s'étiraient, se succédaient et se chevauchaient des mots bien mystérieux : comme " basses rives" "merle",  et autres "homme de paille".

Pour faire bonne mesure je traversais en courant - il ne fallait pas trainer, car une journée venait déjà de s'écouler - la ...
Je crus d'ailleurs la voir sourire, déjà, quand au détour du bout de la rue, je  débouchais :
Là, j'eus beau, (mes oracles avaient bien cité l'oiseau siffleur), fouiller la rue dans tous ses soubassements et galetas, l’énigme restait sans réponses !
Après m'être fourvoyé,
puis
je décidais de reprendre les choses à leur début 
 ...à suivre