samedi 6 juin 2020

Bas les masques (2)

Phishing Images, Stock Photos & Vectors | Shutterstock

Voici ce que j'ai reçu, il y a peu, de l'adresse "mail" d'un certain Saada Bouaouli Baya.

Boηjour,

C'est avec espoir que je vous écris, suite à des analyses, J'ai un Cancer en phase terminale, et je suis affecté par le Virus Covid-19 (C0R0NAViRUS).

Je souhaite vous Բαire un doη de ma fortuηe de 75.000 Euros. 

Veuillez lire la pièce jointe pour plus d'information εt me répondre par mail pour eη sαvoir plus.
Coηtact E-mail:    jeromezol12@@yahoo.fr

Mr. Jérôme

Mon cher Monsieur Jérôme,

Je suis ravi d'apprendre que Saada Bouaouli Baya se traduit aussi par Jérôme ! 

Quelques remarques sur votre besogneux message :

"Mr" :Vous devriez savoir, apprenti arnaqueur, qu'en français on ne dit pas Mr (Mister in english !), mais M. (Monsieur) ?

"avec espoir" : Vous parlez "d'espoir" qui ne peut être que celui que j'accepte de recevoir de vous 75 000 euros (parce qu'apparemment vos maladies conjuguées vous en laisse peu, elles, d'espoir !)  mais nous n'avons aucun lien familial et je vais donc devoir payer bien des taxes selon la loi française : cela me fait hésiter !

 "Je souhaite vous Բαire un doη de ma fortuηe" : une fois de plus, non seulement  vous méconnaissez l'usage de la langue française, mais utilisez des lettres qu'elle ne connaît pas ! le Բ et le η qui appartiennent peut-être à un alphabet cyrillique, voire mésopotamien, ce qui vous rapprocherait manifestement plus du Bouaouli que du Jérôme !

@@ et en plus vous doublez l'arobase de votre adresse mail. Bégayeriez vous un peu à l'oral, ou votre main tremblerait-elle au moment de conclure une si séduisante arnaque ?

Quant à l'évaluation de votre "cours préparatoire", nous constatons une belle marge de progression avant que vous ne puissiez (Si ! Si!, c'est du français !) prétendre au niveau supérieur du DSAI (Diplôme Supérieur d'Arnaque Imparable).

Bisque ! Bisque ! Rage ! (rien à voir avec le homard mon cher Jérôme !)

vendredi 29 mai 2020

Chroniques à tiroirs de l'étagère à tabac (7) : I, H, G, F, E

I : Bric à brac : des photos,(des enfants, des amies), des boîtes,en origami, en plastique(avec "Smith-corona Marchants SA" marqué sur le couvercle ! et à l’intérieur des magnets représentants les titres de"Une" des journaux du monde entier) une coupelle en porcelaine contenant un ingénieux outil permettant d'ouvrir les noix, un bel oiseau argenté conçu et réalisé par Mado contenant des pierres d’agate, un petit coffret métallique reçu en cadeau au retour d'un voyage à Hong Kong, un boîte ayant contenu des chocolats et à l'effigie de Maxim's, un tout petit vase ...
H : autre bric à brac, autres origamis, coquillages, une vieille carte postale représentant une gouache de Menton et ce que l'on pourrait prendre pour une vieille coupelle à étages et qui n'est qu'un empilement de 3 coupelles de verre, trouvées dans plusieurs brocantes, pour remplacer celle que l'un d'entre nous avait cassée, alors qu'elle venait de "sa" mère!
G : autre cadeau : un vase original : parallélépipédique, et une lunette de vue, kaléidoscopique !

F: Une photo qui démontre que la beauté peut se trouver même dans une poubelle (où nous avions jeté des pétales de fleurs). Une boîte pleine de ces petites boîtes d'autrefois qui contenaient diverses pilules ou poudres de perlin pinpin aux mille vertus, mais aussi des petits Pères Noël de porcelaine que l'on pend aux arbres de Noël, et derrière la photo, deux magnifiques éventails ...
E  :des petits bocaux contenant diverses graines, fruits et fleurs séchés,cadeaux venus de Chine, un bracelet berbère et une gousse de fruit, souvenir d'Afrique.

A suivre ...

mercredi 20 mai 2020

Mon œil sur le confinement (2)

...à la télé
à Mme A.
... et aux accros du "4 PLIS" de chez LIDL

samedi 16 mai 2020

Chroniques à tiroir de l'étagère à tabac (6) : 12, 18, L, K, J

12 : Je suis preneur de connaître la légende qui s'attache à ces deux personnages du panthéon hindou, très certainement, mais ne suis pas parvenu à la trouver. J'ai acheté Cette statuette à Bangalore , en 1998, lors d'un voyage en Inde du Sud avec nos amis Jacques et Marie-Jo .
Faite de bronze, elle avait tout de suite attiré mon attention en entrant dans la boutique de souvenirs, plus ou moins antiques. Et pour la première fois, face à la longue période de négociation qui s'annonçait, j'ai décidé de me fixer un prix maximum et de ne pas en démordre (jusque là j'attendais que l'on me donne un prix et si j'arrivais à le faire baisser cela me convenait) . J'annonçais donc d'entrée au vendeur : "50 no more !" Son sourire offusqué et son prix de 5000, me détournèrent de cet objet pendant tout le reste de la visite où en furent achetés quelques autres.
Au moment de prendre congé, le vendeur s'adressa à nouveau à moi et me proposa..."60?". C'est là que je découvris que ma stratégie avait été la bonne et je répétais en finalisant la tactique : "I've said : fifty, no more !" Il dodelina lentement et longuement de la tête, comme font les indiens pour dire oui, comme s'ils disaient non, et à mes grandes surprise et satisfaction, j'accueillais son "OK" comme un cadeau.
J'allais oublier ! : il s'agit, là, aussi du deuxième volet de l'expression "du coq (N° 19)... à l'éléphant", annoncé lors du lancement de ces chroniques)
18 :un cadeau venu du Maroc contenant un (petit)trésor... de patience : des dizaines de papiers "chocolats" de toutes les couleurs, patiemment défroissés, repassés, et repliés, pour le plaisir, de le faire, de les redécouvrir plus tard, et les faire pourquoi pas, participer à quelque activité créative ( voir plus loin).
L : Autre Sortie(voir B) une jolie tasse de métal et ce cadeau d'une belle calebasse pyrogravée (spécialité d'Ayacucho au Pérou si mes souvenirs de voyage sont bons).
K : un œuf de bois qui en contient 5 tous décorés et le dernier s'ouvre aussi sur...le trésor que vous pourriez y cacher.
J : Bric à brac : une tranche de vie en photo (celle au cours de laquelle j'ai tenté de devenir accordéoniste); un petit vase très ancien venu d'Allemagne de l'Est, servant à accueillir de petites fleurs coupées comme les violettes ; des tranches de pierres révélant leurs cœurs très décorés ; Une petite boîte en origami ; une autre boîte en "papier mâché" et "LA" photo de l'étagère du temps où elle fut "à tabac" et, de la main de mon père sur un bout de carton, son histoire : "étagère réalisée par Monsieur Paul Vache menuisier,(à qui je refusai à l'âge de 7 ans la main de sa fille et qui mourut noyé au Pont d'Arc. Pas de chagrin, je vous rassure) en bois de platanes arrachés des bords de la Nationale 7 pour élargissement".