lundi 27 octobre 2014

"Les voiles d'Alep" : des photos de Franco Pagetti

Franco Pagetti, c'est ce Monsieur qui depuis les années 90 se rend dans des pays en guerre (Afghanistan, Irak, Sud Soudan, Syrie etc). Son expérience, sa déontologie, sa philosophie, l'on conduit à ne plus "pouvoir" montrer les images chocs de la guerre (cadavres, blessures, amputations etc.) : ses voiles d'Alep montrent les rues de la ville dévastées par la guerre et parfois masquées par ces immenses tissus que les habitants ont toujours utilisés pour se protéger de la chaleur, de la vue des autres et qui ne parviennent pas aujourd'hui à cacher les destructions de la guerre.
Merci à la Médiathèque de La Ricamarie et "Respect !  Monsieur Pagetti " ! .

vendredi 24 octobre 2014

Dédicace (2) : A papa

Pourquoi le choix de cette photo, en dédicace, au jour de l'anniversaire de ta mort ? :
Le plafond d'une des "maisons sans escaliers" de Saint Étienne, conçues par l'architecte Auguste  Bossu ?
Je crois que c'est d'abord parce que cette réalisation d'une pensée ingénieuse recèle une bien "belle beauté" qui vaut bien un bouquet de fleurs ;
j'ai d'autre part appris il y a quelques temps que la spirale est une des constantes de la nature et il me plaît de voir se rejoindre des œuvres de la pensée et de celles que la nature juge nécessaires à la vie. Et si je dis cela je rencontre ton regard souriant prêt à recevoir et discuter l'idée, ta curiosité ayant été agréablement aiguisée.
Et quand je t'aurai dit que ces barrières métalliques que l'on aperçoit là-haut suivent le pan incliné qui remplace les escaliers, je suis persuadé que tu meurs d'envie de venir l'expérimenter.
On peut y voir aussi une architecture de télescope et d'ouverture vers le ciel où l'on nous propose de situer les âmes défuntes ...
Et tu as vu ? ça ressemble aussi à un œil, image-calembour pour ce blog d’où je t'écris pour la première fois ; mais comme je sens que quelque larme me vient, je veux aussi te quitter sur un sourire : (image prise sur la terrasse de cette maison) les chaussons roses appartiennent à une résidente de la maison, qui se chargeait, fièrement, de nous la faire visiter.