Affichage des articles dont le libellé est conte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est conte. Afficher tous les articles

dimanche 12 janvier 2014

Les leçons contées de dame nature

Il était une fois une plante,
qui était une plante carnivore, 
Elle s'appelait la Dionée "attrape mouche".
On l'appelait ainsi parce qu'en temps ordinaires
elle se nourrissait des mouches qui se posaient
imprudemment,
sur la surface brillante de ses mandibules végétaux,
accueillants comme des pistes d'hélicoptères,
et gluants comme de la poix.

mais quand l'hiver fut venu
elle se trouva fort dépourvue
quand les mouches eurent disparu.
Comme elle avait horreur de ne rien faire
elle décida de faire, ses fleurs, tant qu'à faire.
Apparurent alors de longues tiges,
au bout desquelles des boutons,
sortes de poings fermés,verts et fluorescents,
allaient mettre quelques jours à s'ouvrir.





puis éclater en une sorte de rire ou de feu d'artifice, floral

moralité :
1 : C'est pas parce qu'on a rien à faire, qu'on est obligé de faire n'importe quoi
2 : On a beau être carnivore :
 c'est pas pour ça qu'on est forcément sanguinaire
 c'est pas pour ça qu'on ne peut pas participer à la poésie de la vie



vendredi 5 avril 2013

Chronique de Saint Espreaux (2)

Le coucou et le dindon
(mé-conte philosophique)




Ah ! c'est vrai qu'on pouvait le dire qu'il était beau, le joli petit village de Pont d'Espreaux, avec ses châteaux, ses ruelles médiévales, ses légendes, et sa campagne aux petits airs de Toscane.

Est-ce pour cette raison que l'on prêtait facilement à ses habitants un  bel état d'esprit, d'ouverture, de tolérance, d'entraide même, ou bien fallait-il le rattacher à ce lointain passé des religions catholiques et protestantes qui avaient dû cohabiter sur ces terres, depuis l'exode des camisards vers la Suisse.

En tous cas, on raconte même ces derniers temps, à Pont, une anecdote bien emblématique de ce qui vient d'être dit : le mois dernier, un nouveau curé a été parachuté par l'évêché, pour célébrer l'assemblée devenue œcuménique, qui est tour à tour organisée par l'une des deux communautés, alternativement, au temple ou à l'église.
Or, au cours de la cérémonie qui se déroulait à l'église, les fidèles constatèrent que le "nouveau" ne savait qu'entonner des chants inconnus de tous. Le pasteur, par ailleurs membre de la chorale, prit alors l'initiative et, à la satisfaction des deux communautés, entonna un autre chant, cette fois connu de tous.

On ne sera donc pas étonné d'apprendre, qu'il y a même, à Pont d'Espreaux des gens qui prêtent à des personnes "sans terre" des espaces de jardin, et la tradition veut même, qu'au fur et à mesure que les bénéficiaires avancent en âge on se permette de leur en rogner un peu, pour qu'ils puissent néanmoins à leur rythme et à leurs forces continuer de cultiver l'espace ainsi réadapté à celles de leur âge.
Mais alors, comment expliquer, qu'une de ces bénéficiaires, un temps empêchée, pour raison de santé, puis revenue aux "affaires", ait pu constater ça ! la semaine dernière ?!
Et Ginette, n'a même pas décidé de se plaindre ; ce n'est pas là qu'elle place son courage : elle ira faire un nouveau jardin à 7 km de là ! Mais Ginette, dans ce cas, ça ne serait tout de même pas médire que de dire ! en tous cas pour moi je ne me sentais pas de ne pas le faire ! (même si le coucou n'est sûrement pas abonné à mon blog !)

jeudi 31 janvier 2013

Variations climatiques (4)

A Dominique T.

Devant une telle adversité, on consulta les oracles :

Claude Allègre, penaud, ne faisait que pester contre le fait que son whisky était réduit à une bille, comme celui de Haddock dans Objectif lune (NDLR) (il n'allait quand même pas y rajouter un glaçon ?!)

Olivier Pastré, en toussotant, ne pouvait constater que des conséquences économiques bien futiles : le vin de Depardieu ne risquait il pas de geler, le rendant non imposable ?

Poutine jurait ses grands dieux qu'il n'était pour rien dans ce retour probable à des guerres froides.

Le Pape décongela une bulle où il était question de Saints de glace, bien en avance cette année.

Alors les habitants, ou natifs de Dieulefit (dont je faisais partie), se connectèrent à Skype pour parler avec Dieu qui leur avait accordé ce privilège depuis peu :
Il n'y alla pas par quatre chemins de croix et leur dit : "Hommes de peu de foi ..., (de morue ajouta-t-il ; facétieux : il savait donc que les Dieulefitois ne mangeaient plus de morue depuis que Madame Tavan n'en vendait plus !). -- Auriez vous oublié que vous êtes en hiver ? un peu de patience "que Diable !" (Oh pardon ! rajouta-t-il avant de raccrocher).





mercredi 19 septembre 2012

Variations félines (3) : j'étais bien en b.d.

conte imagé

Je me suis rendu à Die, pour les journées européennes du patrimoine.
Hormis la visite des sites répertoriés tels que la "mosaïque des 4 fleuves" ou le "pavillon chinois", j'avais en tête, je ne sais pourquoi, de tenter de trouver sujet à publier une nouvelle "variation féline" :  les ruelles de la vieille ville, où l'on joue aux boules carrées sur les pavés, devaient bien être un lieu propice à la déambulation de quelques chats, -toyants ou -touillés me disais je en mon for (subtil) intérieur. Mais j'étais bien embêté, quand, après de multiples déambulations, je ne rencontrais chat qui vive pas même la queue d'un chat.
Apercevant, la brebis trotinette qui semblait vouloir quitter rapidement la ville, je l'interpellais, : "pourriez-vous m'indiquer avant de décamper, où je pourrais bien trouver quelques chats à photographier, s'il vous plait ? elle me répondit, laconique, :"rue de la nouvelle".
Je m'y rendis et y fut accueilli,


dans cette rue aux pierres bleues, par un charmant escargot,


 j'aperçus une coccinelle, qui ressemblait étrangement à celle de Gotlib, en plus "classe"!
Je remarquais encore quelques personnages pittoresques
quand j'aperçus enfin, ce que je cherchais : les chats,
 ils étaient bleus !
mais je n'étais pas au bout de mes surprises : apparut un chat,...égyptien ! :
ses yeux vers me fixaient et je m'attendais à tout, quand je vis apparaître :



 le chat d'Alice au pays des merveilles !

Là, j'étais comblé et abasourdi ; je courrus alors pour voir si je pourrais retrouver trotinette et la remercier .
Je la retrouvais là où je l'avais laissée ; je lui fit part de mon étonnement. Elle fit mine de se presser hors du cadre, haussa ses épaules laineuses et me lâcha :

 "m'enfin ! z'aviez pas compris que vous étiez en B.D.?"
et elle poussa un long soupir : FFFFFFFFFFFF'mmmur !!!!!!!!!