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dimanche 26 avril 2020

Chronique à tiroirs de l'étagère à tabac (3) : 1,7,13,19.

1 : Un beau cadeau que cette statuette d'une femme qui n'est pas en prière mais en méditation ! Toute la différence est dans le fait qu'il ne s'agit pas d'adorer ou de demander à ou de remercier, un Dieu à qui l'on doit tout, bonheur malheur, indifférence, iniquité, puisqu'il décide de tout, mais de se placer dans une attitude d'ouverture à la place que nous tenons en tant qu'humain et être unique dans ce monde dont on découvre tous les jours les étonnantes dimensions, fonctionnement et histoire et où l'une des plus belles dernière révélation de la science est que nous sommes tous faits de poussières d'étoiles...
 7 : Un instrument de musique, venu du Bénin : un bel objet fait d'un fruit que l'on a perforé de trous de perceuses, ce qui permet une bien belle décoration et, quand on le secoue comme un maracas, de mieux en entendre s'entrechoquer les graines dans leur prison dorée.
 13 : C'est une boule magnifiquement décorée, au dessus et au dessous de la sphère, du nom de divers océans et mers de notre planète, et sur sa périphérie les signes d'un zodiaque au dessins naïfs. Elle est en bois et s'ouvre sur une autre boule gigogne, décorée elle aussi, et s'ouvrant sur une troisième qui, elle, recèle le bleu d'une planète à la surface constellée d'étoiles...
19 : deux jeux, mettant en scène des basses-cours astucieuses :
Celui du fond est métallique et la poignée, située sous le plateau peint en rouge, permet au moyen des pressions successives de la main, de faire picorer les deux coqs, en vis à vis, et en alternance.
Le second est fait de bois. On saisit  la poignée rouge et du plateau, vert, pendent 4 cordelettes, reliant une boule située sous le plateau aux 4 poules, situées dessus . On fait pratiquer une rotation à la boule et chaque poule, picorera à son tour le plateau de bois, faisant entendre par la succession des coups de bec, comme des caquètements.

À suivre ...

lundi 20 avril 2020

Chronique à tiroirs de l'étagère à tabac (2) ABCD

A : Ce premier tiroir de l'étagère abrite un souvenir, celui de la première chatte qui, elle aussi, habita cette maison. Nommée Tiffauges et de fort caractère, elle ne négligeait pas, comme sur cette photo les moments de douceur ronronnante.
Mais ce que je crois être le plus original dans l'encadrement de cette première alcove, c'est ce cadre, fait de fausses branches d'arbre dont on aurait voulu pousser la fausse authenticité jusqu'à y faire surgir une feuille, bien centrée en son sommet: élégant non ?



B : Là aussi "fausse" SORTIE, enseigne récupérée  sur un chantier de démolition, voisinant sans aucune recherche ni décorative ni de cohérence, avec ces deux poteries aux airs d’œufs cassés, apparentées bien malgré elles à ce photophore en forme d’œuf lui aussi, mais creux, et doré de l'intérieur !
C : Ici c'est un sourire qui apparaît derrière ce cadeau : de petites bouteilles de verre, communicantes, et qui jouent peut-être de leur transparence avec la lumière pour attendre de jouer au pique fleurs. Allez savoir !

D : et là ! c'est un bric a brac : un vase, des paniers miniatures (dont un avec bébé incorporé, en photo, au fond de l'alcove). Mais 3 d'entre-eux contiennent des plantes aromatiques diverses et le petit panier ouvert, des billes de verres,qu'on appelait des agates. Et puis il y a ces outils, d'un âge antérieur à celui du plastique, mis là certainement, pour commémorer un temps où leur beauté rimait avec beau travail.

mardi 14 avril 2020

Chroniques à tiroirs de l'étagère à tabac (1)


Cette étagère trônait derrière la "banque" du bureau de tabac tenu par mon père, qui avait lui, pris la suite de mon grand père.
Dynastiquement parlant, j'aurais donc dû, moi aussi, succéder à papa pour poursuivre la traditionnelle mission familiale de fournir aux fumeurs du village ou de passage, le poison dont ils avaient besoin.
Ce n'est pas le caractère contestable de la mission qui m'y a fait renoncer, mais le simple fait que je n'ai connu de vacances avec mes parents pendant toutes les années de mon enfance, que les 1er mai ! Seul jour de l'année où ne paraissaient pas les journaux, dont la vente faisait lever mon père tous les matins à 6 heures.
Et nous partions ce jour là pour une journée "au bord de la mer", au Grau du Roi le plus souvent, où nous pouvions aller nous baigner(après avoir attendu bien longtemps au restaurant que le serveur, débordé parce qu'on était un jour férié, nous serve enfin les plats commandés).
Et bien sûr nous savions que la baignade finie il nous faudrait reprendre la route pour rentrer à la maison, et pour que le lendemain à 6 heures...

Cette étagère, nous l'avons installée dans notre salon en 2001 quand nous avons aménagé  notre nouvelle maison.
Toutes ses alvéoles (numérotées sur la photo ci-dessus) ont depuis reçu (ou pas) différentes choses que nous avons dû juger digne d'une "exposition".
J'aimerais vous les présenter sans préjuger de l'intérêt de mes descriptions, mais en m'interdisant de ne pas vous raconter l'origine de certains des objets, voire d'extrapoler à partir d'eux, passer du coq à l'âne et pourquoi pas à l'éléphant ?

dimanche 31 juillet 2016

"Le papillon et la lumière" (1)

C'est en découvrant cette merveille de l'adaptation darwinienne, au pied des escaliers permettant d'accéder à la maison de mon voisin,
que j'ai eu envie de reparcourir rapidement ce livre de Patrick Chamoiseau : "le papillon et la lumière" et de vous en livrer un passage :

"Le jeune papillon se met à réfléchir en essayant de conserver une contenance.
Enfin, n'y  tenant plus, il s'élance comme un fou sur les traces de l'Ancien. Il le rattrape alors qu'il se pose sur l'antenne d'une voiture encore tiède, toute luisante des reflets de la lune.
--- Pourquoi trouvez-vous cela "dommage" ?
--- Quoi ?
--- La petite lumière....
--- Ah !
--- La plus juste des lumières n'est-ce pas celle qui est en soi ?
--- Possible.
--- La lumière qui est en soi n'est-elle pas une vraie connaissance ?
--- Possible aussi.
--- Être un papillon de nuit, n'est-ce pas être le désirant d'une lumière intérieure ?
--- Sirop d'oranger ! approuve l'ancêtre.
--- Trouver cette lumière n'est-il pas le plus haut degré d'existence d'un papillon de nuit ?
--- Nectar de campêche ! (1)
--- Et alors ? où est le hic ?
--- Le problème n'est pas la lumière intérieure ...
--- Quel est-il alors ?
--- Le hic, c'est que tu la cherches .
--- Hein ? il ne faut pas la chercher ?
--- Lorsqu'on cherche, on ne trouve que ce que l'on cherche et c'est souvent pas grand chose ...
--- Pourquoi n'est-ce pas grand chose que de trouver ce que l'on cherche ?
--- On n'atteint alors à aucune connaissance.
--- Heu... Précisez  ce que vous voulez dire...
--- Préciser, c'est toujours fatiguer ce que l'on a voulu dire.

(1) "Le papillon et la lumière" Patrick Chamoiseau Philippe Rey 2011 et Folio 2013
(2) Le Campêche ou « Bois de Campêche », (Haematoxylum campechianum1) est un petit arbre tropical appartenant à la famille des fabaceae pouvant atteindre 15 mètres de haut.

mardi 26 janvier 2016

Mon oeil ouvre ses boîtes (6) Inde 1982 (1)

Mon œil à la rue !

Alors là ! sur la boîte était marqué : "Inde 1982"; j'ai bien ouvert la boîte à images comme d'habitude, et comme pour d'autres pays, d'autres lieux, sont montées les couleurs, qui, plus légères, sont sorties les premières,
 

mais aussi, immédiatement et assez incroyablement, des odeurs et des parfums, comme si chaque image s'était imprégnée aussi des fumets de la scène que j'avais captée.
Et parfois, plus incroyablement encore, des voix, des cris, des paroles en langues inconnues, des musiques, des pétarades ont jailli d'entre les diapos, stridents, lancinantes, entêtantes, un peu comme si par magie ils avaient séjourné tout ce temps collés aux images déjà lestées de sons, dans les boîtes étroites, et qu'enfin libérés ils éclataient comme des bulles à la surface de l'eau, ou de rêves enfouis sous des couches de mémoire.

mardi 26 mai 2015

Chronique d'une intégration

-- Eh Gérard ?!?!?!, pour "Restaurant", bon d'accord ! c'est bon ! mais ..."familial" ???, tu l'écris comment ??
-- Ah,!!!!!!!! Mais alors là, Jean-Jacques ! c'est pas bien compliqué ! Mais regaad'enface !!!
Ah Ouaaaaais !! d'accord !
 Et Hop ! c'est fait !

mardi 6 mai 2014

L’œil sur mon quartier

Saint Étienne : Chronique des "idées à ne pas changer" :
"Ah ! vous habitez "La Cotonne"?! Ça craindrait pas un petit peu comme quartier ? dites !?"

Eh bien oui, ça craint !

Nous avons même surpris ce mercredi 30 avril, de tous jeunes enfants de La Cotonne, tentant de s'opposer aux "forces du son",  devant la Maison d'Animation.
notre photo : les "forces du son" au pied  du mur.
Ce même jour, la circulation a été perturbée, et même interrompue pendant de très longues secondes, sur le boulevard Philippe Raoul Duval, au check-point  "La Cotonne-Montferré", pour laisser passer une bruyante manifestation ...musicale ! 
notre photo : jusqu'où iront-ils ?
La réponse ne tardait pas à être donnée : contraintes de se replier sur un espace vert ...
... par une jeunesse de plus en plus pressante, les "forces du son", profitant d'une courte averse, pour reprendre l'avantage, décidèrent de se replier ...
... au Centre Social de Montferré, où elles entamèrent une danse d'exorcisme qui vint à bout des dernières réticences
On revenait de loin, même si l'on surprit, un peu plus tard dans la soirée, un individu bien isolé et téméraire, à tenter vainement, d'ériger une barricade !
sous les yeux bien innocents des enfants
C'qui craindrait le plus en définitive, est-ce que ce ne serait pas de tenter de faire craindre que ça craigne !

jeudi 13 mars 2014

Chronique du "ravi"

J'ai écouté, il y a peu, une émission de radio, où, Ernst Zürcher, un ingénieur et professeur en sylviculture à l'école polytechnique de Zurich, était interrogé sur ses recherches sur les arbres. Il m'apprit d'abord, que les plus grands pouvaient atteindre 120 mètres,  les plus vieux 5000 ans et qu'il y avait en France des ifs d'au moins 1500 ans, peut être 3500 !
Il parla ensuite des vérifications qui avaient été faites par la science des hypothèses selon lesquelles les évolutions de leur développement étaient corrélées non seulement à la position de la lune par rapport au soleil et à la terre, mais aussi par rapport aux constellations situées dans l'arrière fond astronomique- pas astrologique, précisa-t-il en souriant- donc, en fonction des évolutions de l'alignement terre-lune-constellations.
 
Il évoqua aussi, que des études avaient démontré que ce développement des arbres incluait pour l'espèce du "chêne" en particulier, ce que l'on a baptisé la pulse : grossissement- rétractation, directement liée à ces positions interstellaires, pour le diamètre des troncs et des branches, mais aussi pour les bourgeons qui changent de forme ; plus étonnant encore : pour les boules du gui qui passent ainsi de positions de "sphère" à des positions d'"œuf" .
 
Il précisa qu'on avait pu vérifier que ces transformations des bourgeons était constante, et parla même de "danse cosmique" à leur propos, puis il dit affirma que chaque bourgeon ou boule de gui pulse, à sa manière, et individuellement ! 
Mes oreilles se mirent quasiment à pulser elles aussi, quand de sa voix douce et pénétrante, Ernst Zürcher, affirma qu'on venait encore de constater, toujours scientifiquement, que pour ce qui concerne les chênes, il pulsaient non seulement avec la lune, mais avec ... la planète mars ;
 
Lorsqu'il précisa  enfin, que nos ancêtres en avaient très certainement eu la mystérieuse intuition, 

















puisque mars avait bien été choisi par les romains comme "dieu de la guerre", il le fut, (comme Suétone nous l'apprend dans sa vie de Vespasien), en concurrence avec .... le chêne, lui aussi, vénéré comme "dieu de la guerre".
Un frisson me parcourut le dos, et je décidais de vous en causer.
















L'émission c'est "Terre à terre " de Ruth Stegassy", sur France culture, le samedi 7h10.
Les 3 dernières photos sont de la planète mars (par la caméra Hirise)

samedi 29 juin 2013

Saint Etienne : RMC (7) Ruse Mesquine Commerciale : le pigeon ou la vache à lait ?


Carton rouge !

Je suis un usager "occasionnel" (je n'avais pas encore ressenti à ce point la connotation péjorative et méprisante  attribuée à ce terme ) des transports en commun stéphanois : la STAS













Leurs tarifs n'ont apparemment pas augmenté depuis janvier 2013.
Effectivement ma carte de 100 unités est toujours, au 30 juin au tarif de 15,80 euros.

Des unités me sont décomptées à chaque voyage, selon un tarif "heures creuses" ou "heures pleines" de type EDF

Pourtant j'ai constaté avant hier qu'on ne m'avait pas, en heures pleines, décompté 7 unités comme je le prévoyais mais 8 !

Le chauffeur que j'ai interrogé m'a répondu qu' "ils" avaient du procéder à des modifications.

Je suis donc allé voir sur le site internet de la STAS : les heures pleines sont, effectivement, désormais "passibles" d'un prélèvement de 8 unités, quant aux heures creuses, "on" est passé de 5 à 7 (ancien "tarif" des heures pleines)


L'augmentation, qui parait anodine en unités, est en fait, de 14,28 % en "heures pleines" et de 40% en "heures creuses" (27,14 % en moyenne) 


Comment peut-on justifier une telle augmentation des tarifs de transports publics alors que l'indice officiel de l’inflation est de 0.8% de mai 2012 à mai 2013 !? (1)
On ne va pas organiser la future coupe de monde de football que je sache ! (2)


"OùRA" (3) ! ma carte reste au même prix !

En réalité c'est comme si ma carte en était passée de 15,80 à 20 euros, le litre de gazole, (au "tarif" des heures creuses), à 2 euros ! et que les étuis de 9 mouchoirs n'en contenaient plus que 6 !

Je cherche donc désespérément quand cette décision a bien pu être prise et annoncée (si elle ne la pas été (4) c'est "pigeon" !!), car je voudrais quand même bien savoir de quel bois était la langue qui a pu annoncer ça : par un "pas le choix" ? ; quand même pas par l'avantage d'un "lissage" des tarifs ? (là, c'est, de toute façon "vache à lait" ... de luxe ).

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et pardon pour mon emportement et la piètre qualité des photos.

(1) Consulté le site INSEE : l'image du Bus est représentée pour indiquer quels prix sont enregistrés chaque mois pour le calcul de l'indice.
(2) Attention ! on va bientôt être "tous Brésiliens" si ça continue.
(3) Nom de la carte multitransports de la STAS
(4) ...et peut alors s'assimiler à la fraude consistant à ne pas valider sa carte en montant dans le bus, non ?! ; à moins que ce ne soit prévu au "contrat", mais si c'est çà, ce ne peut être qu' une clause abusive, non ??!!.....

Ai adressé un mail à la STAS pour lui poser ces questions ; sans réponse demain, je lui adresserai le lien de ce blog en lui précisant que 1200 pages en ont été vues le mois dernier.


lundi 24 juin 2013

Chronique de la "POSTE modernité"

Proverbes et expressions (14) : "On n'arrête pas le progrès "


Je me suis rendu récemment par deux fois à mon bureau de Poste, qui ne cesse de se moderniser : désormais on s'enquiert immédiatement du but de ma visite.
Autrefois, c’était souvent, arrivé au guichet, que la question vous était posée, et pour peu que vous ayiez omis de lever la tête pour constater que le guichet où vous patientiez était spécialisé dans toutes sortes d'autres opérations que celle qui vous préoccupait, vous deviez alors rejoindre la bonne queue.

Il y a peu de temps, donc, je n'avais que des timbres à acheter et on m'a invité à me servir à des présentoirs où pendent maintenant les carnets, pour ensuite me rendre à un guichet pour effectuer mon règlement . Là, je pensais avoir gagné du temps et m'en félicitais, mais je ne savais pas, qu'en même temps que je prenais mon carnet de timbres, je me prenais aussi la honte !
En effet, le lendemain, arrivé à la caisse de mon supermarché je déclenchai une alarme ; après vérification du contenu de mes sacs, l'alarme se déclencha à nouveau ; un vigile de sécurité fut alors appelé qui approfondit la fouille et découvrit... mon carnet de timbres dont l'enveloppe plastique contenait un antivol. Merci La Post'modernité !
Plus récemment, je me rendis à nouveau à mon bureau pour envoyer une lettre recommandée ; une nouvelle fois je n'eus pas à attendre car un jeune employé en uniforme s'étant enquis de ma demande et saisi de ma lettre, il me fit remplir l'imprimé idoine, puis, ayant pesé ma lettre à une première machine et m'ayant demandé de régler le montant exigé, il prit le billet que je lui tendis, l'introduisit dans une deuxième machine qui transforma mon billet en pièces. Il introduisit alors celles nécessaires à mon règlement dans la première machine.
Interloqué, mais repoussant à plus tard le calcul du gain de modernité, je demandais alors si le distributeur de billets extérieur indiquait les coupures que l'on retirait, car je souhaitais avoir un billet de 50 euros. On me répondit que non et que je devais donc prendre un ticket pour accéder à un guichet . Y étant parvenu on s'excusa : on ne pratiquait pas l'échange de billets et ma carte bleue n'étant pas de la Poste, je ne pouvais pas "acheter" de billets de 50 !
La sécurité et l'économie d'abord !, "facteurs" de bien des colères !

vendredi 5 avril 2013

Chronique de Saint Espreaux (2)

Le coucou et le dindon
(mé-conte philosophique)




Ah ! c'est vrai qu'on pouvait le dire qu'il était beau, le joli petit village de Pont d'Espreaux, avec ses châteaux, ses ruelles médiévales, ses légendes, et sa campagne aux petits airs de Toscane.

Est-ce pour cette raison que l'on prêtait facilement à ses habitants un  bel état d'esprit, d'ouverture, de tolérance, d'entraide même, ou bien fallait-il le rattacher à ce lointain passé des religions catholiques et protestantes qui avaient dû cohabiter sur ces terres, depuis l'exode des camisards vers la Suisse.

En tous cas, on raconte même ces derniers temps, à Pont, une anecdote bien emblématique de ce qui vient d'être dit : le mois dernier, un nouveau curé a été parachuté par l'évêché, pour célébrer l'assemblée devenue œcuménique, qui est tour à tour organisée par l'une des deux communautés, alternativement, au temple ou à l'église.
Or, au cours de la cérémonie qui se déroulait à l'église, les fidèles constatèrent que le "nouveau" ne savait qu'entonner des chants inconnus de tous. Le pasteur, par ailleurs membre de la chorale, prit alors l'initiative et, à la satisfaction des deux communautés, entonna un autre chant, cette fois connu de tous.

On ne sera donc pas étonné d'apprendre, qu'il y a même, à Pont d'Espreaux des gens qui prêtent à des personnes "sans terre" des espaces de jardin, et la tradition veut même, qu'au fur et à mesure que les bénéficiaires avancent en âge on se permette de leur en rogner un peu, pour qu'ils puissent néanmoins à leur rythme et à leurs forces continuer de cultiver l'espace ainsi réadapté à celles de leur âge.
Mais alors, comment expliquer, qu'une de ces bénéficiaires, un temps empêchée, pour raison de santé, puis revenue aux "affaires", ait pu constater ça ! la semaine dernière ?!
Et Ginette, n'a même pas décidé de se plaindre ; ce n'est pas là qu'elle place son courage : elle ira faire un nouveau jardin à 7 km de là ! Mais Ginette, dans ce cas, ça ne serait tout de même pas médire que de dire ! en tous cas pour moi je ne me sentais pas de ne pas le faire ! (même si le coucou n'est sûrement pas abonné à mon blog !)