vendredi 23 mai 2014

A Myriam


Tu as choisi ces contrées,
pour y vivre !
Ça  pourrait faire sourire les sots :
tu n'y vois pas depuis ta naissance !
Tu n'as donc aucune raison de choisir du si beau !
D'aucuns peut être,
pourraient même être enclins à te le reprocher,
au nom d'un utilitarisme primaire du type :
"à quoi cela peut il bien te servir ?"

Mais d'abord qu'est ce qu'ils en savent ?
Qu'est ce que nous en connaissons, nous,
de ta "chambre noire"
de ce laboratoire à "images de mots"
que tu utilises si bien ,
les mots que tu cueilles sur nos étonnements de plaisir,
ou que tu rattrapes au vol d'un de nos discours blasés,
et que tu passes avec gourmandise
à la moulinette et au révélateur de ton cœur,
aux yeux d'étoiles.

Je suis d'ailleurs prêt à parier
que ces images que nous avons vues ensemble
et commentées
tu les a même, depuis et déjà, un peu enluminées,
comme un copiste,
un peu rebelle à la règle grégorienne de son art,
pour les rendre plus audibles
plus parfumées
ou plus douces au toucher, 
que ce que procure
une vision banale.

1 commentaire:

  1. j'ai croisé Myriam samedi lors d'un vernissage à Boën. Je n'aimais pas l'expo. Elle non plus. Nous avons parlé des verts de son entourage. Je l'ai déposée devant les qupizache et le gateau ASTREE

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