lundi 5 novembre 2012

Marcigny : Rencontres N° 42 (1)

A Vincent, François(e), Paul (Jeunet)... et les autres !

(à lire avec un accent américain, très lent, celui des intros de beaucoup de western ! où il s'agit une fois sur deux d'un "retour" !)
Wouaip ! Après "une aussi longue absence" (plus d'un an) , j'étais donc de retour à Marcigny, qui affichait les 42 èmes Rencontres. 
"Ouais !" j'm'disais, "mais qu'est-ce que tu viens encore foutre et chercher dans ce coin si éloigné (en distance et en esprit), des "marches" de Cannes, du strass, des paillettes, des "feux de la rampe", (comme aurait dit Charlot il y a plus longtemps encore).Mais j'me disais aussi, qu'on n'était pas obligé, dans la vie, de toujours avoir à se justifier et surtout à ses propres yeux, quand on décide de faire quelque chose, (dont on sent qu'on en a vraiment besoin) et que, en l’occurrence, ce qui peut même importer, c'est justement de découvrir, a posteriori, le pourquoi on était venu là, et qu'on pourrait bien vérifier, à la fin, si l'on avait bien fait de le faire, et pour ceux qui nous l'ont concocté, on a, en fait, bien fait de leur faire confiance, un peu comme s'ils nous avaient invité à une sorte de chasse au trésor.
! musique ! et générique !
 (ça permet à celui qui écoutait, de croire qu'il a peut-être compris les phrases bien alambiquées de "notre héros").


Bon ! pour le lieu, cette année c'était retour aux sources ! Certains auraient peut -être préféré, faute de Lux, que ce soit .........................
mais, non pas question, fallait en profiter pour opérer un p'tit retour nostalgique ... au foyer, où c'que ça avait débuté, y'avait 42 ans ! et il y en a même, trèèèèès persuasifs,
qui ont réussi à obtenir que l'on repasse, en interlude, quelques bandes annonces avec un projecteur 16 mm , "pour le plaisir de l'entendre grésiller, voire cliqueter " : l'émotion fut à la hauteur des superlatifs des dites bandes,... à peine supportables !

Mais avant tout, nous avait-on dit, il ne fallait pas oublier de se rendre à l'expo d'Edgart, ce que je fis une nuit non sans quelque appréhension, les rues de Marcigny sous la pluie fleurtant avec certaines des ambiances de Denis Hopper, peu rassurantes
L'expo, elle, c'est avec le cinéma qu'elle dialoguait avec justesse : "atmosphères ! atmosphères ! 


révélant par une sorte d'hyper(irré)alisme les sentiments amoureux du peintre pour ce 7ème art


Mais enfin  me direz vous ? vous nous parlez de peinture, c'est très gentil, mais alors quand donc allez vous nous parler de la programmation ci-né-ma-to-gra-phi-que ! de Marcigny 42 ?

Oh ! le temps qu'Olivier astique les objectifs et ça devrait bien pouvoir se faire, très bientôt.
          musique !....et générique de fin !
A bientôt donc pour de nouveaux récits et aventures !

dimanche 28 octobre 2012

Variations climatiques (1)

...  la nuit dernière une curieuse conjugaison de forces de vent assez exceptionnelles, projetant à pleins couloirs de rue, des traînées de neiges, qui  gifflaient toute aspérité se présentant sur leur passage, et s'accrochaient aux creux, bosses, encoignures, arrondis des moulures, de chaque porte de la rue, a créé les conditions d'une étonnante découverte matinale.




 fenêtres et balcons étaient eux aussi à la fête 
mais pas autant que la vieille porte avec son oeil en boîte aux lettres, et ses accroche-neige de vignes vierges.

samedi 27 octobre 2012

Transe-express a fêté ses 30 ans


La latitude, à l'Eurre où cela se produisait, affichait environ 45 degrés, la température, environ 1 degré, la pluie avait sous traité à la bruine, qui semblait vouloir négocier avec la neige (annoncée sur Saillans), le vent était de force neuve, mais on ne voit pas ce qui aurait pu faire reculer ces fous de spectacle (on a quand même noté quelques glissades sur gadoue de la part des grognards qui ne se souvenaient pas de pires conditions depuis la retraite de Russie)
Et pourtant, quelle ferveur circassienne, quelle grande iloquence de la part de ces divas, échassières, et à la voix si haut perchée (si j'ose !)
en fait c'est rare que j'ose pas !
alors que Mozart s'échinait, à son niveau, à garder l'équilibre sur son clavecinycle, et moi à taper sur mon bidon de peinture (2,5 L-30 M2 env. de chez Ripolin, utilisé récemment pour ma salle de bain et ainsi recyclé sur l'écosite) qu'on nous avait invité à apporter, pour accompagner les grognards réjouis.
Et les pisse-froid n'étaient pas de cette fête
Mais après une heure et demi de "déhors" j'étais transi (là je n'ose pas, "expressément" !), et je suis entré sous un chapiteau ; voici donc ce que mon objectif (soumis au même régime que mes lunettes) a pu saisir.
Ressorti, je me suis réchauffé quelques minutes au brasero (recyclage total) et je suis parti, décidé à ne pas risquer d'attrapper la "Mort qui tue", comme ils l'appellent là-bas.

jeudi 25 octobre 2012

Le ciel, c'est comme un reflet des âmes naïves



"âmes naïves" ? : celles qui, sans croire au ciel, dont elles n'attendent plus rien, croient, encore !



mercredi 24 octobre 2012

Expressions

Moi, je dis, l'important c'est de communiquer !