... que n'a pas connu Monsieur Trenet !
Il s’appelle Jean Elie, le prénom déjà n'est pas banal, et avant de vous laisser entrer dans son jardin il affiche une devise bien sentie : "vouloir gagner et savoir perdre" (nous avons autrefois joué tous les deux au foot, en équipe "réserve", et elle était à appliquer tous les dimanche... (notamment sa deuxième partie, si j'ai bonne mémoire )Le jardin recèle quelques trésors, mais sa richesse tient surtout à toute la déco qui l'environne
Les aubergines sont blanches et les tuteurs, coiffés d'une fleur de lys, sont bleu, blanc rouge,
mais le plus étonnant n'est pas là ; Jean Elie cultive aussi une passion modeste mais fière pour la mise en valeur des traditions agricoles
Son imaginaire et son art ne s'arrêtent pas là et son jardin est illustré aussi par ses passions, pour l'histoire d'abord, celle qui est oubliée en particulier, pour la pensée philosophique et bien d'autres choses qui le turlupinent :
("tu comprends, les gens ne savent pas "!)
et de sympathiques nains de jardins
Le premier a dû inspirer le choix de ces quelques "tables de sagesse",...
... et les autres, peut être, celui de ces sentences proverbiales :
Quelle belle leçon de patience aussi (chaque lettre est peinte au pochoir).
Oui ! Jean Elie, toi et ton jardin, avez bien mérité de figurer à l'almanach de la Drôme des curiosités !