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dimanche 1 novembre 2015

Mon oeil sur les "politiques"



Une œuvre de street-art fait débat  à Saint-Étienne 

[ Mon œil a décidé d'y participer ] ( les ajouts entre [] sont de Mon œil)

 
Si vous habitez à St-Étienne, vous connaissez surement les fresques murales d’Ella&Pitr. Ces deux artistes originaires de St-Etienne forment le groupe des Papiers-Peintres. Ils ont réalisés de nombreux collages de rue, notamment en 2007[?!?!], représentant le plus souvent des colosses ensommeillés, de gros oiseaux aux ailes lourdes, [mais aussi des oiseaux magnifiques comme leurs flamants bleus] des ramasses-poussière, des mangeurs d’enfants, [ mais aussi des pères allaitant leurs enfants] des tas de pierres, des chaises ou encore des troncs calcinés. [Mais aussi de merveilleuses mémés bien facétieuses, des gamins poètes, etc.]


Cependant une de leurs œuvres située l’angle des rues Cugnot et Ferdinand près de la gare Chateaucreux ne fait pas l’unanimité dans le quartier et s’attire les foudres de la municipalité UMP. La fresque haute de plusieurs mètres représente un géant nu, vu de dos et assis sur les ruines d’une ville. « C’est comme ça que l’on voyait Saint-Étienne à l’époque » explique Ella d’Ella et Pitr. Le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau(x?) lui, [y]voit « un géant qui défèque sur la ville » et trouve impensable de laisser une telle œuvre accueillir les visiteurs de Saint-Etienne.

[L'avis de mon oeil :
Quant on arrive à Sainté, c'est pas par là !

et il faut avoir l'esprit bien tordu pour voir cet homme déféquer : je n'y ai toujours vu que l'image d'un homme si "géant" que pour s'asseoir il fut obligé de le faire sur une partie de la ville qu'il traversait.
Et rien ne dit à celui qui découvre la fresque que ce géant est un stéphanois puisqu'il est né de l'imagination d'un artiste.

Si Monsieur le maire a son interprétation, tous les citoyens en ont peut être d'autres ! C'est l'une des qualités et richesses de l'art. Une consultation des citoyens le montrerait, j'en suis persuadé.
Je ne peux m'empêcher de rapprocher cette réaction de la nouvelle municipalité, de sa campagne de communication actuelle (par dizaines de panneaux Decaux .) "Saint Étienne change le monde par le design"; Personnellement je trouve que des gens comme Ella et Pitr, Ladamenrouge ou autres Macay ont concouru bien autant, à leur manière,  à changer la vision parfois morne que j'avais de cette ville, et pas tous les deux ans avec la biennale (que je fréquente toujours avec intérêt), mais tous les jours en me déplaçant dans la ville. J'ai découvert ça il y a deux jours sur les murs de la pharmacie de la place Anatole France :

 
Un petit effort Monsieur Perdriau, un peu d'humour et qui sait ?! Et si Ella et Pitr avaient voulu représenter avec leur géant le maire de l'époque écrasant sa ville sous les impôts locaux ? c'est une autre interprétation qui aurait,je suis prêt à le parier, fait sourire votre prédécesseur, commanditaire de la fresque !]

jeudi 25 juin 2015

Jean Christophe Bailly : Le dépaysement. Voyages en France. Saint Etienne : Illustration (suite)

                                     la statue de bronze de l’Égyptienne tenant un flambeau, juste au pied de la rue Littré, [Arrêt obligatoire ! et pas de photo sans panneau. NDMO *], devant le Musée d'Art et d'Industrie et ses fabuleuses collections de vélos et de rubans,
                                 
   _______________________________________________      
       l'escalier qui, par paliers, monte depuis le centre jusqu'au Crêt de Roc,
dégageant progressivement des vues sur la ville, qui semble à la fois tapie et répandue
**
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        les abords du site Couriot,
c'est à dire de ce qui est devenu aujourd'hui - toute activité y ayant cessé en 1973 - le musée de la Mine (là en l'état et semblant désertées non pas la veille, mais depuis quelques semaines seulement, comme à la suite d'une catastrophe,la lampisterie et la salle des pendus, celle-ci ainsi que ses semblables, tellement spectaculaire : on s'y tait comme dans une cathédrale, les bannières des vaincus suspendues pour toujours au plafond,
très haut,
comme une illustration définitive de la chute des corps, on dirait aussi des sortes d'anges déchus, roulés dans la poussière noire, mais volant encore)

***

* : Note De Mon Œil
** : Papier collé : Ella et Pitr (2009)
***: Exposition Annick Picquio (2010)

.../...

dimanche 14 juin 2015

flamants roses, ...bleus

A Jacques P.
Les premiers à m'avoir fait découvrir cette nouvelle espèce mutante, ce sont Ella et Pitr, qui m'avaient orienté vers un lieu où ils en avaient vu, il y a quelques temps, à Saint Étienne :
Aussi en repensant à ça, je me suis demandé ce que devenaient nos poètes des papiers peintres, j'ai donc, rapidement fait un petit tour aux endroits qu'ils semblaient affectionner autrefois :
J'ai d'abord trouvé une signature, production de base du graffeur (à laquelle se tiennent malheureusement certains de leurs successeurs (jeunes déjà radoteurs !))













puis quelques traces, (en foirfouillant bien),

 de leurs passages amoureux :




 
et puis ça  :
 
et ça !
Pas banal pour des portes de garage !

samedi 24 janvier 2015

Mon oeil : 500 ème !

 Non mais !, vois-tu moi ces rienqu' ! qui font rien qu'à nous y barbouiller tous nos murs !

lundi 16 juin 2014

Anniversaire : 16 juin 1869

 Fusillade du Brûlé


La fusillade du Brûlé eu lieu le 16 juin 1869 au lieu dit « le Brûlé » à La Ricamarie près de Saint-Étienne.

Il y a 145 ans à proximité de ce chevalement du puits de Caintin, lors d'évènement de révolte de la part des mineurs une fusillade déclenchée par la troupe et des coups de baïonnette faisaient 14 morts


Je ne sais si l'anniversaire donnera encore lieu à une quelconque commémoration officielle pas cette année en tous cas !
En revanche des graffitis anonymes continuent d'y honorer ces 14 morts


Au mois de juin 1869, un mouvement de grève général touchait l'ensemble des mines du bassin. Les mineurs grévistes demandaient alors augmentation des salaires, la journée de huit heures et la mise en place de caisses se secours indépendantes des compagnies.

Le 16 juin au puits de l'Ondaine à Montrambert, depuis le matin plusieurs groupes de mineurs avaient tenté de s'opposer, à plusieurs reprises, au chargement d'un convoi de charbon destiné aux aciéries du groupe Holtzer, alors sous la direction de Pierre Frédéric Dorian, riche industriel républicain, nouvellement élu député de la Loire.

A 14 H, un groupe constitué d'une centaine de mineurs se présenta à nouveau, entrainant alors l'intervention du détachement du 17e régiment d'infanterie. La manœuvre d'encerclement conduite par le capitaine Gausserand aboutit à l'arrestation d'une quarantaine de mineurs.

La troupe devait alors amener les captifs vers la prison de Saint Étienne, à Valbenoîte. Soucieux d'éviter de traverser La Ricamarie, Gausserand préféra emprunter un itinéraire passant près du puits Caintin.

Au lieu dit « le Brûlé », la troupe fut confrontée à un rassemblement de parents et amis des mineurs interpellés, dont Michel Rondet, tentant de s'opposer à leur passage. L'armée répondit par une fusillade et des coups de baïonnettes qui feront quatorze morts (dont un bébé de seize mois) et de nombreux blessés graves.
 
 Le conseil municipal de Saint-Étienne demandera officiellement l'éloignement du régiment responsable, le troisième de Ligne, mais le pouvoir impérial de Napoléon III donnera raison à l'armée contre les mineurs et fera destituer le conseil municipal. 

Lors du jugement, rendu le 7 août de la même année, soixante-deux condamnations à la prison ferme tomberont pour les mineurs et leurs proches, allant de quinze jours à quinze mois, mais tous seront amnistiés le 15 août par ordonnance impériale. 

Aucune charge ne sera retenue en revanche contre les soldats et le capitaine Gausserand, responsable des opérations, sera même décoré solennellement.
L’événement connut un retentissement national.

et sur place, celles qui "se mêlent de tout",(voir de précédentes parutions)...

...ne pouvaient pas manquer de le faire, ici aussi !
(Source Wikipédia)


vendredi 16 mai 2014

Street art (8) à Saint Etienne : Ella & Pitr's Cakes street !

Il y a bien longtemps que je connaissais ce lieu pittoresque, situé dans la montée qui démarre derrière les Halles des Ursules et j'y avais trouvé de quoi satisfaire une gourmandise des yeux : Ella et Pitr y fêtent depuis plusieurs années, tous leurs anniversaires
et il y a des gâteaux, tout au long de la rue
 
pour leur famille,
 et pour leurs (très) nombreux amis ;
et, ce que j'ai découvert, il y a deux jours, en levant un peu la tête, c'est la cerise sur le gâteau : la rue s'appelle ...
Alors, je signale à Ella, qui reçoit les avis de parution de mon blog, que mon prochain anniversaire aura lieu en janvier prochain !

vendredi 4 avril 2014

Ella et Pitreries : Le syndrôme de l'ampoule : fresque

 en jaune, rouge, et porte de garage

La "fresque" est horizontale, sur onze portes de garage de la rue Colonel Marey à Saint Étienne, mais le blog ne permet que la verticalité !