Dans tous les cas, les utilisateurs des parcelles - chacune d'entre elle faisant environ 200 mètres carrés, voire parfois moins encore - sont censés en échange d'un loyer annuel très modique(une quarantaine d'euros) et de la fourniture de d'eau pour l'arrosage, les entretenir et les cultiver
et c'est ce que l'on voit à peu près partout en se promenant dans les allées, mais selon des conceptions de l'entretien qui non seulement varient mais divergent.
Fruits d'une même volonté philanthropique d'origine associative à nuance religieuse ou laïque et nommément pensés comme des moyens de détourner les prolétaires de l'alcoolisme mais aussi, même si tout n'est pas si simple, de la subversion, les jardins ouvriers ne peuvent aucunement être considérés, au sens syndical, politique, comme des acquis de la classe ouvrière : à la lutte et à l'imagerie de la lutte, ils opposaient au contraire une diversion.
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