mais avant tout sans doute les jardins ouvriers qui, à Saint Étienne, sont plus nombreux que partout en France, et qui souvent se cachent dans les replis du relief, encore qu'il y en ait de toutes sortes et que c'est justement parce qu'ils déploient toute une gamme de possibilités dans les façons d'être et de faire que j'ai voulu revenir les voir [.]
Trois mille deux cent parcelles à peu près et réparties un peu partout aux alentours de la ville, dans des creux, des vallons, sur des pentes, chaque fois telle une petite colonie plus ou moins étendue, chaque groupement ayant sa singularité ou sa résonance, exactement à la façon d'un quartier ou d'un pâté de maisons.
Comme ailleurs, c'est à la fin du XIXè siècle que les jardins ont commencé à se répandre pour culminer après la 2nde guerre mondiale et retomber un peu ensuite ; la superficie totale occupée aujourd'hui étant tout de même encore de 89 hectares.
A la figure de l'abbé Lemire, maire d'Hazebrouck, qui donna la première impulsion, répond à Saint Étienne celle du père Volpette, un nom que les jardins eux même répercutent puisqu'ils sont toujours divisés aujourd'hui entre "jardins Volpette"
et jardins dépendant de la Fédération des associations de jardins ouvriers et familiaux de la Loire, d'inspiration laïque, quelques jardins,ceux du Puits Couriot,
dépendant encore d'une autre organisation.
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