vendredi 16 août 2013

Arles : 44 èmes Rencontres : c'est quoi ce plaisir de la photo ?












Là, c'est tout bêtement de saisir en instantané, le plaisir de la photographie, le plaisir de celle qui la prend d'abord ; Même si photographier une photo c'est déjà se dire qu'on fait de la "sous-photo" ; mais prendre en photo celle qui fait de la sous photo, c'est de la photo de quel niveau ? et puis cette photo d'une photo de bouche grande ouverte, à l'envers, au bout d'un quai de planches, pas banal !? et ces lignes sur la robe, dont l'alignement reprend ,en couleur, un peu de celui du quai, lui en noir et blanc ?

















Là, c'est encore de la photo de photo (donc "sous photo" ?) mais le plaisir il est d'avoir déjoué le trompe l’œil au coin de cette rue et augmenté la collection des trompe l’œil à monoeil ! et puis ce petit air napolitain, en Arles !?









Ici le plaisir est triple :
1/ : s'être assis à une terrasse de café et, en levant la tête avoir décelé que l'on avait là un sujet de photo bien singulier (compter le nombre de fenêtres et de volets correspondants).
2 /: rapprocher cette photo de la précédente bien entendu !
3/ : imaginer les affres du propriétaire contraint de ne plus équiper ses fenêtres ou les raisons convoquées chaque jour à sa procrastination.
Là, c'est pratiquement inconscient au moment d'appuyer sur la gâchette mais on sent qu'on a quelque chose ;
C''est au "développement" que la chose se "révèle" : une belle image apposée à la vitrine de la boutique de Christian Lacroix que semble contempler le mannequin Kriss après avoir chaussé ses lunettes.
Et l'éternel plaisir des reflets et transparences avec en prime le regard, triste ? reconnaissant ? désespéré ? d'un homme noir, pour cette année "Arles in black"

mercredi 14 août 2013

Arles : 44 èmes Rencontres de la photographie : Cartes postales

Les Rencontres d'Arles : un bon prétexte à commencer par tout observer à travers l'objectif de votre appareil photo :

d'abord et toujours l'Arles qui "arlésienne",
(voir 43 èmes rencontres août 2012)


puis, par exemple, l'Arles en trompe l’œil ou au pochoir
puis, alors que vous passez le pont de Trinquetaille, voilà que ce sont les quais du bord du Rhône qui sembleraient vouloir vous attirer vers leurs lignes et leurs ombres...,

et voilà même, que vous vous surprenez à décider de plaquer les visiteurs des expos dans les lignes colorées des décors ...

ou dans leurs courbes
puis vous vous mettez à penser que toutes ces verticales pourraient bien commencer à lasser vos futurs visiteurs !
bon  !, bon !! d'accoord !

dimanche 28 juillet 2013

Saint Etienne : RMC (8) Ruse Mesquine Commerciale

LE DOIGT DANS L’ŒIL !

J'ai reçu une réponse de la STAS suite à mes protestations et demandes d'éclaircissements concernant l'évolution de la "carte 100 Unités" .( Voir chronique :  Saint Etienne  RMC ( 7)).

Le passage des décomptes d'unités en "heures creuses" et "heures pleines", respectivement de 5 à 7 et de 7 à 8 unités à chaque voyage, constituaient à mes yeux une augmentation de 40 % pour le 1er cas de 14, 25 % pour le second.

En fait, et en toute bonne foi,  mon calcul ne tenait pas compte  de la baisse concomitante du prix de la carte (passé de 19,40 euros à 15,80 euros),  et on ne peut donc plus parler de 40 % mais de 8,5 % d'augmentation en Heures Creuses : dont acte !

Concrètement : le prix du voyage est passé, en heure creuse de 0.97 euro à 1,05 euro.

MAIS JE VOUS GARDE à l’ ŒIL :

1 / : Je reformule donc ma question :

Qu'est-ce qui autorise la STAS à pratiquer une hausse de 8, 5 % du prix d'un transport en période d'inflation estimée à 0,8 % ?

 2 / : Pour ce qui concerne les Heures Pleines (où l'on me prie de rapprocher l'évolution des tarifs et décomptes de la méthode plus commerciale de  "13 à la douzaine" plutôt que de la pochette de "10 mouchoirs où l'on en trouve plus que 9" !?), la réponse qui m'a été faite est la suivante :

 " le passage de 7 unités décomptées, en heures pleines, à 8, conduit dorénavant, dans le cas où l'utilisateur ne fait que des voyages en heures pleines, à une dépense de 1.22 euros par voyage contre 1,39 soit une réduction de prix de - 12.3%".

Si la faute n'est pas volontaire je frémis de constater la haute considération dont je fais l'objet en tant qu'utilisateur occasionnel .En effet :

1 : La réponse  comporte une erreur de calcul

Les calculs devraient être les suivants :

Nouveaux tarifs et décomptes 100 / 8  = 12, 5 trajets (donc 13 ! ) à 15,80 / 13 = 1, 22 euros. OK

Anciens tarifs et décomptes : 100/7 = 14,28 (donc 15 !)  à 19,40 = 1, 29  (et non 1, 39 comme indiqué dans le courrier reçu ) ce qui ramène la réduction à - 5,74 % au lieu de - 12,3 annoncés

 2 : La réponse méconnaît la règle (édictée par la STAS "elle même") selon la laquelle on ne peut utiliser un reliquat (reste d'unités < 8) qu'en heures creuses (1):

Ce qui fait qu'avant l'évolution on pouvait dépenser : 14 x 1,29 = 18,06 + 0,97 (H.C) = 19.03 euros (pour 19,40 payés !!!) (2),  soit 1,26 par trajet.

Depuis l'évolution : 12 x 1,22  = 14,64 +1,05 (H.C) = 15,69 soit 1,21 par trajet pour 15,80 euros payés .

Gain en heures pleines : 4,13 % et non 12,3 !

ET PAN SUR LE BEC !



(1) si ça ce n'est pas de la mesquinerie ?!

(2) Il est impossible de tout dépenser ce que l'on a acheté : c'est donc du "vol " (peut être légal ???!!!), comme celui pratiqué tous les mois par les fournisseurs de téléphonie mobile, sur les reliquats de forfaits non consommés !