"A Saint Étienne, [d'où que l'on arrive], on s'y retrouve sans trop savoir comment, et s'il y a bien un centre et un grand axe qui l'oriente, le relief est si compliqué, et les rues ou les faubourgs si tournants, parfois même si escarpés, que l'on finit assez vite par être désorienté : alors que le fond de la ville en effet est plat, il y a partout et très vite des montées et des côtes,
tout un dédale de rues où alternent bâtiments et immeubles de tous styles, parfois pavillons et parfois cités, parfois aussi couloirs serrés de petites maisons grises à deux étages, à vrai dire là aussi sans véritable continuité,
mais avec des effets de toboggan et de tremplin qui sont induits aussi bien à pied qu'en voiture.
Pêle-mêle, par conséquent je revois
les crassiers (on ne dit pas terril, comme dans le Nord), plus ou moins repris par la végétation mais qui conservent en eux une chaleur captive, ainsi qu'en témoigne, m'a-t-on dit la neige qui en hiver ne tient pas à leur sommet.
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire