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mardi 22 mars 2016

Dis maman ?!



Ha ça ! ma petite, c'est tout une histoire et ça a commencé, il y a très très longtemps dans notre beau pays de l'Inde, où il avait été écrit que nous étions "déesses" et il était même précisé que cela voulait dire que nous ne "méritions pas d'être tuées", mais ce même honneur, (d'être assimilées à des dieux), faisait aussi que nous pouvions, pour fêter un hôte prestigieux, être sacrifiées ou mangées? ! Heureusement que les religions jaïne et bouddhiste (n'oublie pas bouddhiste ça prend 2 "d"!) ont un peu changé la donne avec leurs préceptes de grand respect des animaux ! C'est pour ça que celui qui nous mangerait est aujourd'hui considéré comme impur, et que nos bouses, ma fille ! prennent une véritable valeur vertueuse !

[Mais en Inde coexistent des communautés religieuses autres qu’hindouistes et leur rivalités peuvent se traduire, dans certains États, au nom d' interprétations rigoristes et sectaires, par des actions très violentes :
"Au nom du combat pour la protection de la vache, une série d'assassinats de musulman a été perpétrée fin 2015. Le 28 septembre, dans un village du nord du pays, en Uttar Pradesh, 200 personnes ont lynché à mort un homme d'une cinquantaine d'années et grièvement blessé son fils sous prétexte que la famille avait mangé de la viande de bœuf. Le 9 octobre, au Jammu-et-Cachemire, une bombe artisanale a été lancée contre un camion transportant des vaches. Le jeune conducteur, musulman a succombé à ses brûlures.Cinq jours plus tard, dans l’État voisin de l'Himachal Pradesh, un musulman de 20 ans suspecté de trafic de bovins a été battu à mort. Le 2 novembre un autre a été tué par une foule d'hindous qui l'accusaient d'avoir volé une vache." Extrait de l'article de Naïké Desquesnes Monde Diplomatique de février 2016]

vendredi 29 janvier 2016

mardi 26 janvier 2016

Mon oeil ouvre ses boîtes (6) Inde 1982 (1)

Mon œil à la rue !

Alors là ! sur la boîte était marqué : "Inde 1982"; j'ai bien ouvert la boîte à images comme d'habitude, et comme pour d'autres pays, d'autres lieux, sont montées les couleurs, qui, plus légères, sont sorties les premières,
 

mais aussi, immédiatement et assez incroyablement, des odeurs et des parfums, comme si chaque image s'était imprégnée aussi des fumets de la scène que j'avais captée.
Et parfois, plus incroyablement encore, des voix, des cris, des paroles en langues inconnues, des musiques, des pétarades ont jailli d'entre les diapos, stridents, lancinantes, entêtantes, un peu comme si par magie ils avaient séjourné tout ce temps collés aux images déjà lestées de sons, dans les boîtes étroites, et qu'enfin libérés ils éclataient comme des bulles à la surface de l'eau, ou de rêves enfouis sous des couches de mémoire.