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lundi 12 février 2024
mercredi 31 janvier 2024
dimanche 7 janvier 2024
Sans Titre (194)
dimanche 24 décembre 2023
Mon œil met le feu aux couleurs !
mercredi 20 décembre 2023
samedi 16 décembre 2023
mardi 12 décembre 2023
mardi 30 avril 2019
Mon œil est tombé en arrêt devant ces portraits de Pierre Gonnord !
A priori, aucune raison particulière à cet étonnement, si ce n'est le ressenti de l'impeccable adéquation de cette exposition avec le lieu : des visages de mineurs dans une salle du site Couriot où se trouve le Musée de la Mine de Saint Étienne.
Mais il y a aussi ces regards auxquels il est impossible d'échapper tant ils sont fixés sur vous comme pour un défi qu'ils vous lanceraient : peut être celui de tenter de savoir ce que c'était que cette vie que l'on menait là dessous, au fond !
Oui ! il y a comme un reproche, mais pas seulement, rien d'agressif en tous cas, plutôt comme une résignation, une lassitude, une modeste fierté :" Non ! vous ne pouvez pas savoir !"
D'abord ce premier visage où flotte un infime strabisme qui colore un regard à vous faire penser qu'on l'a déjà croisé, et qu'il va peut-être vous reconnaître et tenter de rameuter un pâle sourire pour vous saluer ; "le sourire c'est pour vous !, parce que la Mine..."
Et puis, il y a cette face sérieuse et bien énigmatique, regard velouté de tristesse, tourné vers vous, mais sur un corps de profil, comme s'il s’apprêtait à partir, ou comme si le personnage calotté de noir, n'avait bien voulu se prêter à ce portrait qu'à contre cœur ; mais il n'y a rien de crispé dans tout ça, et même dirait-on une attention de curiosité envers vous. Les yeux sont mouillés mais pas de larmes, de dur labeur semble-t-il, et d'interrogation bienveillante aussi: "C'est comme vous voulez, mais pourquoi moi ?!".
Je perçois un peu la même interrogation de la part de cet autre personnage, qui lui, semble venir de troquer son casque de mineur contre celui d'une épaisse chevelure, pour poser devant l'objectif. Il se dégage une force étonnante de la puissance de son cou et se superpose à l'image, le son de la saignée opérée violemment à la pioche, dans la veine de charbon.
Les yeux rougis de fatigue mais le regard bien posé appellent humblement mais fermement au respect.
Il y aurait encore à dire, alors je vous confie ces deux "et cætera !".
Un conseil de lecture : "le jour d'avant"[la catastrophe de Lievin] de Sorj Chalandon...
Mais il y a aussi ces regards auxquels il est impossible d'échapper tant ils sont fixés sur vous comme pour un défi qu'ils vous lanceraient : peut être celui de tenter de savoir ce que c'était que cette vie que l'on menait là dessous, au fond !
Oui ! il y a comme un reproche, mais pas seulement, rien d'agressif en tous cas, plutôt comme une résignation, une lassitude, une modeste fierté :" Non ! vous ne pouvez pas savoir !"
D'abord ce premier visage où flotte un infime strabisme qui colore un regard à vous faire penser qu'on l'a déjà croisé, et qu'il va peut-être vous reconnaître et tenter de rameuter un pâle sourire pour vous saluer ; "le sourire c'est pour vous !, parce que la Mine..."
Et puis, il y a cette face sérieuse et bien énigmatique, regard velouté de tristesse, tourné vers vous, mais sur un corps de profil, comme s'il s’apprêtait à partir, ou comme si le personnage calotté de noir, n'avait bien voulu se prêter à ce portrait qu'à contre cœur ; mais il n'y a rien de crispé dans tout ça, et même dirait-on une attention de curiosité envers vous. Les yeux sont mouillés mais pas de larmes, de dur labeur semble-t-il, et d'interrogation bienveillante aussi: "C'est comme vous voulez, mais pourquoi moi ?!".
Je perçois un peu la même interrogation de la part de cet autre personnage, qui lui, semble venir de troquer son casque de mineur contre celui d'une épaisse chevelure, pour poser devant l'objectif. Il se dégage une force étonnante de la puissance de son cou et se superpose à l'image, le son de la saignée opérée violemment à la pioche, dans la veine de charbon.
Les yeux rougis de fatigue mais le regard bien posé appellent humblement mais fermement au respect.
Il y aurait encore à dire, alors je vous confie ces deux "et cætera !".
Un conseil de lecture : "le jour d'avant"[la catastrophe de Lievin] de Sorj Chalandon...
Libellés :
Biennale du design,
Pierre Gonnord,
Puits Couriot,
Saint Etienne
dimanche 7 mai 2017
dimanche 30 avril 2017
Sans titre (75)
Libellés :
Biennale du design,
reflets,
sans titre,
transparence
lundi 24 avril 2017
samedi 22 avril 2017
jeudi 20 avril 2017
samedi 15 avril 2017
Mon œil fouineur a déniché :
avec "Mickey" (en bas à gauche) et :
le vélo des Pieds nickelés :
au sous sol du Musée d'Art et d'industrie,
et à Detroit ...
Celui de Mac Gyver !
vendredi 7 avril 2017
vendredi 29 juillet 2016
Sans titre (59)
samedi 16 mai 2015
jeudi 14 mai 2015
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