J'ai relu le texte qui l'accompagnait et que je trouve aujourd'hui bien lyrique. Je constate qu'il nécessite aussi, une mise au point bien méritée : en effet, il se terminait par une mise en garde, pour ne pas dire un procès d'intention :
"[---] Ce petit bois c'est aussi, par ses profondes racines, l'ancrage au sol de tout le paysage. Mais prenons y garde, cet équilibre est bien fragile : laissons faire le patient laboureur, il aura tôt fait d'effacer le bocage au nom d'un atavisme et d'une [recherche de] rentabilité incontrôlée, factice, et dénoncée aujourd'hui."
Et voici les photos prises hier, sur les mêmes lieux :
Vingt et un ans plus tard, pas un arbre, pas une branche du bosquet ne manquent à l'appel, et le paysage se compose simplement d'une nouvelle variation de tons , de couleurs et de textures, avec, en souvenir, un clin d’œil à l'ancien.
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Un vrai Van Gogh !
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