Mes consultations préliminaires et le début de mon l'enquête, menée sur les territoires de ces premières espèces, ne me permettaient tout au plus que de constater quelques coïncidences funestes : le "mal" touchait des animaux, en tous cas trois espèces au moins, et la troisième, celle des oiseaux, pouvait sembler être à l'origine de celui qui avait frappé celle des chats . Je devais pousser mes investigations de ce côté et décidais donc de m’intéresser aux espèces de plume.
L'accueil en milieu poulailler
fut des plus glacial.
je décidais donc de partir en campagne ou je pensais pouvoir trouver, paradoxalement, un accueil plus civilisé.
Me dirigeant vers la rivière je sortis donc de la ville par la
Pour la deuxième fois, je me trouvais en lieu évoqué par mes oracles de bois et de pierre (deuxième épisode) . Dans cet espoir je pensais donc bien, trouver au bord de l'eau sauvage, une population plus avenante et moins imbue de son espèce que la poulaille, qui semble parfois porter sa domestication comme un trophée de noblesse.
Ma première rencontre, qui n'était pas de plume mais de poils, ne fut pourtant guère fructueuse
A mon approche ils cessèrent bien de brouter et m'écoutèrent avec grande attention, mais mes questions semblaient les traverser comme en passoire et ils ne surent en tout et pour tout, qu' annoner quelques hihans intraduisibles .
Je croisais, quelques minutes plus tard et en plein jour ( je voulus y voir un hasard bénéfique), le chef de la brigade de police des oiseaux de nuit, dont on m'avait dit qu'il devait s'être lui même investi d'une enquête sur les morts animales inexpliquées;
sa réputation de clairvoyance nocturne, allié à une rigueur de raisonnement que son seul regard attestait,
devait lui avoir permis, pensais-je, d'avancer sur quelques hypothèses ;
Il m’accueillit d'un chouette mais bien circonspect : "HOU LA LA" , puis répondant à mes questions, il se lança dans quelques claquements du bec où il semblait répéter quelque chose comme : "TA KA TA KA, TA KA TA TA KE, ..."
puis il cessa brusquement,
me tourna le dos, et s'envola dans un dernier hululement de fierté et de défi
à mon égard, : "HOU LA LA, HOU LA LAA AL K! K ! ! ! "
J’attribuais cette nouvelle attitude courroucée et altière au fait qu'il pouvait peut être, dans ces circonstances, me considérer comme une sorte de concurrent .
Je croisais, quelques minutes plus tard et en plein jour ( je voulus y voir un hasard bénéfique), le chef de la brigade de police des oiseaux de nuit, dont on m'avait dit qu'il devait s'être lui même investi d'une enquête sur les morts animales inexpliquées;
sa réputation de clairvoyance nocturne, allié à une rigueur de raisonnement que son seul regard attestait,
Il m’accueillit d'un chouette mais bien circonspect : "HOU LA LA" , puis répondant à mes questions, il se lança dans quelques claquements du bec où il semblait répéter quelque chose comme : "TA KA TA KA, TA KA TA TA KE, ..."
puis il cessa brusquement,
me tourna le dos, et s'envola dans un dernier hululement de fierté et de défi
à mon égard, : "HOU LA LA, HOU LA LAA AL K! K ! ! ! "
J’attribuais cette nouvelle attitude courroucée et altière au fait qu'il pouvait peut être, dans ces circonstances, me considérer comme une sorte de concurrent .
Et le soleil poursuivait sa course vers son couchant du deuxième jour !
C'est alors que j'aperçus mon ami le héron
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